"Homair Vacances est le leader français des vacances en mobil-homes. Comment se porte votre activité ?
Après une année 2009 exceptionnelle, Homair Vacances a franchi une nouvelle étape de croissance rentable au cours de l’exercice 2010 (clos fin septembre, ndlr). Notre chiffre d’affaires a ainsi progressé de 9% à 46,5 millions d’euros, notre résultat d’exploitation de 21% à 7 millions et notre bénéfice net de 14% à 2,1 millions. Depuis eux ou trois ans, nous profitons d’un retour d’une partie des vacanciers à l’hôtellerie de plein air. Après être passées par d’autres formules d’hébergement, ces personnes reviennent au camping, qui est aussi la formule la plus économique. Le seul bémol de l’exercice écoulé vient des ventes de mobil-homes aux particuliers, qui n’ont rapporté que 600 000 euros contre 1 million l’année dernière. Mais ce genre d’achat est souvent reporté en période de crise, car c’est un investissement important.

Quels sont vos objectifs pour 2011 ?
Nous prévoyons une croissance supérieure à 20% du chiffre d’affaires et de l’Ebitda en 2011, notamment grâce à l’intégration de la division hôtellerie de plein air du groupe britannique TUI. Sous réserve de la levée des deux dernières conditions suspensives, cette acquisition nous permettra de compléter notre offre de destinations en France, en Italie et en Espagne. A ce jour, l’offre Homair Vacances pour la saison 2011 inclut plus de 100 sites de vacances, pour un total d’environ 6 800 mobile-homes. Après l’intégration de Thomson al Fresco (la filiale de TUI, ndlr), elle en comprendra près de 7900.

Vous espérez attirer davantage la clientèle britannique ?
En effet. Nous avons actuellement très peu de britanniques parmi nos clients. Thomson al Fresco nous offre une porte d’entrée auprès de cette clientèle qui reste très attachée aux marques nationales pour organiser leurs vacances. D’une manière générale, la part de nos clients étrangers a tendance à augmenter : elle représente aujourd’hui 27% de notre clientèle contre 13% en 2005. Les nationalités les plus représentées sont celles d’Europe du Nord : Allemands, Belges et Hollandais.

Prévoyez-vous d’autres acquisitions en France ou en Europe ?
Nous allons maintenir une politique de croissance externe volontariste. Cela passe aussi bien par des rachats de campings que par des acquisitions de sociétés comme Thomson al Fresco. Le marché de l’hôtellerie de plein air, que ce soit en France, en Espagne, en Italie, au Portugal ou en Croatie, est encore très parcellaire et présente un fort potentiel de développement. Nous sommes clairement l’un des consolidateurs du secteur.
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