Zurich (awp) - Le laboratoire rhénan Idorsia, en délicatesse avec ses liquidités, a paraphé le contrat de coopération annoncé avec le pennsylvanien Viatris annoncé fin février. Ce dernier a d'ores et déjà réglé le versement initial de 350 millions de dollars (309 millions de francs suisses au cours du cours) convenu dans le cadre de cet accord.

Le partenariat porte sur le développement et la commercialisation du sélatogrel, développé dans le domaine cardiaque, ainsi que du cénérimod, contre le lupus érythémateux systémique.

La firme de Jea-Paul et Marie Clozel promet dans son communiqué lundi de plus amples informations sur la transaction le 25 avril prochain à l'occasion de la présentation des résultats annuels.

Le développement des programmes concernés sera financé conjointement par les deux protagonistes et la contribution d'Idorsia sur les trois prochaines années doit s'élever à 200 millions de dollars. Le personnel dédié doit être transféré à Viatris à l'issue de cette période.

Le laboratoire de Canonsburg héritera alors des droits mondiaux sur les deux substances, à l'exclusion de ceux pour le cénérimod au Japon, en Corée du Sud et dans certains autres débouchés en région Asie-Pacifique. Le partenariat est susceptible d'être étendu à d'autres actifs.

Idorsia s'était déjà résolu l'an dernier à céder ses actifs en Asie-Pacifique pour 400 millions de francs suisses au nippon Sosei Heptares. L'opération comprenait notamment le transfert de propriété sur le Pivlaz (clazosentan), qui devint en avril 2022 le premier produit commercial d'Idorsia.

La transaction couvrait également les droits de licence sur le second traitement du groupe à avoir passé le cap d'une homologation, le somnifère Quviviq (daridorexant), dans toute l'Asie-Pacifique à l'exception notable de la Chine.

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