Zurich (awp) - Le laboratoire biotechnologique Idorsia a remanié sa feuille de route au sortir du troisième trimestre, qui aura notamment vu le groupe dirigé par Jean-Paul et Martine Clozel se séparer de ses activités en Asie-Pacifique (Apac) à l'exception de la Chine.

La perte opérationnelle annuelle est désormais attendue autour de 670 millions de francs suisses, contre 735 millions précédemment. Hors éléments exceptionnels, le déficit d'exploitation avoisinera les 600 millions de francs suisses, au lieu des 650 millions précédemment articulés, indique la firme rhénane dans un compte-rendu mardi.

Ces projections excluent dans les deux cas à la fois la contribution exceptionnelle de 363 millions issue de la cession au concurrent nippon Sosei Heptares des activités Apac, ainsi que des frais et revenus desdites activités. Elles intègrent par contre des frais non détaillés pour la restructuration en cours. Le groupe ne tient plus d'agenda pour le franchissement du seuil de rentabilité, fixé jusqu'en juillet dernier à 2025.

Sur les neuf premiers mois de l'année, Idorsia a comptabilisé pour 131 millions de recettes, contre 43 millions un an auparavant. La perte nette a été ramenée à 181 millions, contre 635 millions.

Les analystes consultés par l'agence AWP anticipaient un chiffre d'affaires de 52 millions en moyenne. Les modélisations n'intégraient pas encore la finalisation de la transaction avec Sosei et faisaient état d'une perte opérationnelle de 564 millions, ainsi que d'une perte nette de 602 millions.

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