Kering progresse de 2,4% à 729,70 euros après l'annonce du rachat du lunetier de luxe danois Lindberg. Les investisseurs saluent une acquisition petite par la taille, mais grande par l'esprit puisqu'elle consolide la place de numéro un mondial de la lunette de luxe de Kering Eyewear (600 millions d'euros de chiffre d'affaires avant la pandémie). Surtout écrit Jefferies, elle transforme la filiale du géant français dans la mesure où il possède désormais une marque propriétaire très forte dont elle pourra bénéficier de nombreuses façons (savoir-faire, profil, distribution, etc.).

"Bien qu'il s'agisse d'un mouvement très modeste pour Kering dans son ensemble, il s'agit d'une déclaration d'intention importante. Dans le secteur de la lunetterie, cela revêt une importance considérable", ajoute le broker.

Les termes financiers de la transaction n'ont pas été révélés. Selon Bernstein, le fabricant de lunettes au look minimaliste, mais en titane ou en métaux précieux, aurait réalisé un chiffre d'affaires d'environ 100 millions d'euros et pourrait être valorisée dans une fourchette de 2 à 3 fois les revenus.

Dans son communiqué Kering explique effectivement que cette opération renforcera encore le positionnement de Kering Eyewear en tant qu'acteur clé sur le segment des lunettes haut de gamme, grâce à l'addition d'une marque propre, dotée d'une grande légitimité sur les montures optiques, d'un savoir-faire unique et d'un service client d'excellence.

Le géant français du luxe attend des synergies en matière de distribution et de couverture géographique, notamment, qui contribueront à renforcer le potentiel de développement de Kering Eyewear et à accroître encore sa profitabilité.