Zurich (awp) - La finalisation de la vente des horlogers Ulysse Nardin et Girard-Perregaux par le groupe de luxe français Kering à sa direction est prévue pour le mois de mai. Le directeur général espère à "moyen terme" ramener les deux manufactures neuchâteloises sur le chemin de rentabilité.

"Nous prévoyons une croissance à deux chiffres pour 2022. Il est probable que la croissance ne soit limitée que par notre capacité de production. Ce qui n'est pas arrivé depuis très longtemps", a indiqué Patrick Pruniaux, le directeur général, dans une interview accordée à Bilan.

Le travail réalisé ces dernières années au niveau des collections, des marchés et de la distribution soutiendront les résultats des deux maisons à moyen terme. "Elles sont sur le chemin de la rentabilité. Le marché est très dynamique. Il y a un intérêt et une appétence très forts qui découlent du travail qui a été fait auparavant", a-t-il affirmé.

Refusant d'évoquer les détails financiers de la vente annoncée en janvier, le patron a souligné que les deux sociétés disposaient maintenant des moyens financiers pour pouvoir se développer. "Trouver un partenaire qui puisse nous accompagner dans la croissance. Tout l'enjeu était là. (...) C'est bien une opération que je mène, en associant une partie des dirigeants et des investisseurs, mais il s'agit avant tout un projet managérial et entrepreneurial", a fait remarquer M. Pruniaux.

Ulysse Nardin compte 330 points de vente et Girard-Perregaux 250.

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