À Paris, l'indice CAC 40 a terminé sur un gain de 0,83% à 5.349,02 points. Le Footsie britannique a gagné 0,78% et le Dax allemand 0,61%.

L'indice EuroStoxx 50 a pris 0,55%, le FTSEurofirst 300 0,52% et le Stoxx 600 0,46%.

A Wall Street, les principaux indices évoluent dans le vert également: le Dow prend 1,5%, porté par Boeing (+3,94%), le premier exportateur américain vers la Chine, et les bons résultats de Walmart (+10,12%).

La tendance aux Etats-Unis, comme en Europe, est soutenue par l'annonce de la reprise des discussions sur le commerce entre les Etats-Unis et la Chine. Une délégation chinoise menée par le vice-ministre du Commerce, Wang Shouwen, se rendra à la fin du mois aux Etats-Unis dans ce but, a annoncé jeudi le ministère chinois du Commerce.

Sur le marché des changes, l'euro a repassé un moment la barre de 1,14 dollar (+0,35%), grâce au repli du billet vert (-0,17%) qui a touché mercredi son plus bas niveau depuis juin 2017.

Le marché obligataire est marqué pour sa part par la remontée des rendements des emprunts d'Etat, d'environ quatre points de base pour celui d'obligations du Trésor américain à 10 ans à 2,89%.

Dans le dossier turc, la devise nationale a un temps bénéficié des déclarations du ministre des Finances qui a annoncé lors d'une conférence téléphonique avec des milliers d'investisseurs que le pays sortirait plus fort des turbulences actuelles, insistant sur le fait que les banques du pays étaient saines et solides.

La livre turque gagne 3,19 à 5,76 pour un dollar, après un plus haut de séance à 5,6985.. La Bourse d'Istanbul a, quant à elle, cédé 3,46%.

LES MÉTAUX INDUSTRIELS PROGRESSENT NETTEMENT

En tête des hausses sectorielles en Europe, l'indice des valeurs technologie, sensibles au thème des tensions commerciales, a gagné 1,07%.

Le compartiment des ressources de base (+0,84%) a profité de la hausse des cours des métaux industriels. Le cuivre gagne 2,11%, le nickel 3,93% et le zinc 3,67%, les négociations prévues entre la Chine et les États-Unis ravivant l'appétit pour des actifs plus risqués et pesant sur le dollar.

Les groupes miniers en ont profité, notamment Fresnillo (+2,52%) mais aussi Glencore (+2,13%).

L'indice de la pharmacie est parvenu de justesse à grignoter 0,06%, malgré la baisse de 4,63% de Bayer. Le groupe allemand, prêt à intégrer Monsanto, a essuyé un nouveau repli après la publication dans l'hebdomadaire WirtschaftsWoche d'un article évoquant de nouvelles procédures judiciaires visant le groupe aux Etats-Unis.

Le géant allemand de la pharmacie et de l'agrochimie avait déjà perdu 10,3% lundi après la décision d'un jury américain condamnant Monsanto à payer 289 millions de dollars (253 millions d'euros) d'indemnités à un jardinier victime d'un cancer après avoir utilisé du Roundup, l'herbicide vedette de la marque.

Contre la tendance, la Bourse de Milan a reculé de 1,83%, après une journée de trêve pour le 15 août, pénalisée par le plongeon d'Atlantia (-22,26%), le gestionnaire du viaduc qui s'est effondré à Gênes mardi.

A Paris, JCDecaux a enregistré l'une des plus fortes hausses du Stoxx 600, un gain de 7,14%, après le relèvement de la recommandation de Berenberg; la banque allemande est passée à l'achat en soulignant l'intérêt de Google pour la communication numérique extérieure.

Sur le marché pétrolier, les cours du baril évoluent en modeste progression, les perspectives de ralentissement de la demande limitant la hausse. Le Brent prend 0,57% sous les 71 dollars et le brut léger américain est au-dessus de la barre des 65 dollars.

(Édité par)

par Laetitia Volga