PARIS (Reuters) - Les principales Bourses européennes progressent en début de séance vendredi, profitant du repli limité de Wall Street en clôture la veille et de nouvelles encourageantes sur les restrictions sanitaires à Shanghaï.

À Paris, le CAC 40 gagne 1,05% à 6.271,26 points à 07h35 GMT. À Londres, le FTSE 100 prend 0,78% et à Francfort, le Dax avance de 0,85%.

L'indice EuroStoxx 50 est en hausse de 0,98%, le FTSEurofirst 300 de 0,49% et le Stoxx 600 de 0,94%.

Wall Street a fini jeudi au-dessus de ses plus bas de séance, le Nasdaq parvenant même à clôturer en territoire positif (+0,06%) et les contrats à terme suggèrent pour l'instant une ouverture positive.

Le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a en outre réaffirmé, dans un entretien à Marketplace, qu'il tablait sur des hausses de taux d'un demi-point lors de chacune des deux prochaines réunions de politique monétaire de la banque centrale, tout en assurant que ses responsables étaient "prêts à faire plus" si nécessaire.

À Tokyo, l'indice Nikkei a rebondi de 2,64% et en Chine, le SSE Composite de Shanghaï a quant à lui pris 0,96% après l'annonce par les autorités locale d'une possible levée partielle des restrictions sanitaires dans les prochains jours.

Les grands indices boursiers américains et plusieurs places européennes s'acheminent néanmoins pour l'instant vers une nouvelle performance hebdomadaire négative sur l'ensemble de la semaine, encore marquée par une forte volatilité entre les craintes liées à la remontée des taux d'intérêt et les signes de ralentissement de la croissance économique.

Aux valeurs, TotalEnergies affiche la meilleure performance du CAC 40, une hausse de 2,15%, après le relèvement de la recommandation de Berenberg, passé à l'achat. Le titre fait mieux que l'ensemble du secteur du pétrole et du gaz (+1,24%), tiré par la remontée des cours du pétrole.

En baisse, Orpea chute de 4,85% après avoir annoncé qu'il renonçait à verser un dividende cette année et qu'il avait conclu un accord avec plusieurs banques pour pouvoir faire face à "des enjeux de financements majeurs", qui incluent des échéances de dettes de plus de 1,8 milliard d'euros sur 2022-2023.

(Rédigé par Marc Angrand)