PARIS (Reuters) - Les immatriculations de voitures neuves en France ont augmenté de 46,45% en rythme annuel en mai, selon les données communiquées mardi par le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA), mais elles s'inscrivent en baisse de 27,28% en les comparant au niveau de mai 2019.

Il s'est immatriculé dans l'Hexagone 141.041 véhicules particuliers le mois dernier, a rapporté le CCFA. Mai a compté 19 jours ouvrables en 2021, contre 18 en 2020.

Sur les cinq premiers mois de l'année, le marché a ainsi affiché une hausse de 50,06% par rapport à la période janvier-mai 2020.

Malgré cette forte hausse, le CCFA a maintenu sa prévision d'une croissance de 10% environ du marché automobile français en 2021 à cause de l'effet de base négatif attendu entre juin et novembre, période de rebond des ventes l'an dernier après le premier confinement pour endiguer l'épidémie de coronavirus.

"Le second semestre va être vraiment essentiel, il faut qu'il reste soutenu et surtout, il ne faut pas que nous ayons de quatrième vague", a indiqué un porte-parole.

Les immatriculations de voitures neuves du groupe Stellantis, qui regroupe notamment les marques Peugeot, Citroën, DS et Opel, ont progressé le mois dernier de 42,30% par rapport à un an plus tôt.

Le groupe Renault (marques Renault, Dacia et Alpine) a vu quant à lui ses immatriculations en France augmenter de 45,57% en rythme annuel en mai.

Reflet des mutations en cours pour atteindre les objectifs européens de CO2, les voitures électriques et hybrides ont poursuivi leur ascension, atteignant en tout 30,7% de part de marché sur cinq mois (23,6% pour les hybrides, un doublement, et 7,1% pour les modèles électriques purs).

Face à eux, les voitures diesel ont vu leur part de marché tomber à un plus bas record de 22%, contre 24% en avril et 29% en mai 2020, tandis que les moteurs essence conventionnels ont vu la leur reculer à 43,2%, contre 50% un an plus tôt.

(Jean Terzian et Gilles Guillaume, édité par Blandine Hénault)