Pour y parvenir, nous créons la première Re-Factory à Flins. Ainsi, après avoir conçu des modèles qui ont marqué notre histoire, l'usine prend un autre tournant pour devenir un site entièrement consacré à l'économie circulaire. Une première en Europe. Avec la Re-Factory, nous voulons nous réinventer pour développer des solutions de mobilités accessibles, durables, décarbonées, pour tous. Prêts à nous suivre dans cette aventure sans fin ?
NOTRE DÉFINITION DE LA RE-FACTORYLa Re-Factory est la première usine européenne d'économie circulaire consacrée à la mobilité. Un écosystème industriel et commercial créé par le Groupe Renault, ouvert aux start-up et aux partenariats. Son objectif est d'encourager les initiatives, de développer l'innovation au service de l'économie circulaire, et de viser un bilan carbone négatif à 2030, en lien avec notre ambition européenne de zéro impact pour 2050. Une reconversion pérenne et responsable, tant sur le plan environnemental que social, qui s'appuiera sur les nombreux atouts du site et de nos collaborateurs.
2024 !
Ce plan de transformation sera déployé progressivement entre 2021 et 2024. Le site s'organisera autour de 4 pôles d'activités, avec chacun leur spécialité : Re-Trofit, Re-Energy, Re-Cycle et Re-Start.
C'est un fait. Le marché de l'occasion est en pleine expansion, porté par l'éveil d'une conscience écologique et de nouveaux modes de consommation, qui privilégient l'usage à la possession. Pour nous engager davantage sur cette voie, nous souhaitons regrouper les expertises permettant d'allonger la durée de vie des véhicules et de leurs usages. Notre challenge : réussir à préserver les ressources grâce à une gestion efficiente des flux de réutilisation de pièces et matières sur un même site.
Le projet permettra de stocker plus de 45 000 véhicules d'occasion par an, dès septembre 2021. Un schéma logistique simple, rapide et à coûts optimisés grâce à une gestion industrielle en usine, à destination du réseau commercial francilien.
Elle vise à renforcer la qualité des prestations et réduire significativement les délais de rotation des véhicules d'occasion entre l'entrée en stock et la remise en vente. Auparavant de 21 jours, ils passeraient à 6 en moyenne ! Le but étant de préserver au maximum la valeur du produit et réduire le temps d'immobilisation du véhicule.
Mise en place du transport des véhicules en flux optimisés, approvisionnement en pièces de rechange, rénovation, stockage, réalisation et mise ligne de photos et vidéos. Et enfin, un suivi en temps réel des étapes de rénovation pour les chefs de vente du réseau commercial feront partie de ce service.
Autre constat : les réglementations environnementales se durcissent dans les villes. Re-Trofit souhaite capitaliser sur la structure industrielle et l'expertise du Groupe, pour développer une offre attractive sur la conversion de véhicules thermiques vers d'autres énergies moins carbonées. Une démarche qui vise en priorité une clientèle professionnelle, avec les utilitaires.
Le pôle souhaiterait étendre ses services aux flottes de véhicules et aux acteurs de la mobilité partagée, comme le service d'autopartage électrique ZITY.
Pour accompagner ces solutions, nous implanterons un centre de test et prototypage, afin d'enrichir la conception de futurs produits et faciliter l'amélioration en cours de vie des véhicules.
Grâce à des imprimantes 3D déjà présentes sur le site, le pôle proposera aussi un service de fabrication additive pour des pièces devenues indisponibles par exemple, à destination de garagistes, particuliers ou collectionneurs de voitures anciennes.
RE-ENERGY : PRODUCTION, STOCKAGE & GESTION DES ÉNERGIES VERTESAu cœur de la transformation de l'industrie automobile, il y a les batteries de véhicules électriques. Et surtout, l'enjeu de leur cycle de vie, crucial pour l'environnement. D'où l'ambition de ce pôle, de renforcer la collecte des batteries, pour les préparer à leur seconde vie, et développer des systèmes de stockage portables ou mobiles. Sans oublier d'élaborer des prestations d'entretien et de recharge, dédiées aux nouvelles énergies.
DÈS 2021 À FLINS, UN DISPOSITIF DE STOCKAGE STATIONNAIRE D'ÉNERGIE À
PARTIE DE BATTERIES DE VÉHICULES ÉLECTRIQUES D'UNE CAPACITÉ DE
20 000 RÉPARATIONSDE BATTERIES ELECTRIQUES À L'HORIZON 2030, GRÂCE AU DÉVELOPPEMENT D'UNE STRUCTURE INDUSTRIELLE.
L'usine de Flins est une référence en la matière. C'est là que dès 2011, des techniques industrielles visant la réparation des batteries de véhicules électriques ont été créées, avant d'être diffusées dans 17 pays.
À la fin de sa première vie au sein du véhicule et bien avant le recyclage, la batterie fournit une solution indispensable aux énergies renouvelables et intermittentes : le stockage d'électricité.
De nouvelles opportunités d'exploitation comme le stockage stationnaire permettent de perpétuer ce service. Dans ce cas, la batterie permet d'intégrer l'électricité issue du solaire ou de l'éolien, à l'échelle d'une maison, un immeuble, ou encore un site industriel. Plusieurs expérimentations du Groupe illustrent cette démarche :
- À Porto Santo, le stockage stationnaire est assuré grâce à des batteries de Renault ZOE de seconde vie, et réduit ainsi la dépendance de l'île aux énergies fossiles, tout en favorisant les énergies renouvelables ;
- Deux projets de stockage d'énergie à très grande échelle (Advanced Battery Storage en France et Allemagne, et SmartHubs au Royaume-Uni) ont été initiés pour réduire les écarts entre la consommation et la production d'électricité, et augmenter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique ;
- Des batteries reconditionnées ont entamé une seconde vie à bord de bateaux de croisières sur la Seine à Paris (électrification de la flotte de Paris Yacht Marina) et prochainement à bord de cargos à voiles pour des trajets transocéaniques (projet Neoline).
Les batteries en fin de vie sont recyclées, systématiquement. Avec le soutien de la filiale Indra, nous nous appuyons depuis 2013 sur un partenariat historique avec Veolia pour le recyclage des batteries, dont les métaux sont valorisés après démantèlement. Pour accélérer le développement de cette filière, nous avons favorisé le rapprochement de Veolia avec Solvay. Une rencontre fructueuse, puisqu'ils ont mis au point un consortium d'économie circulaire. Son objectif : mobiliser les meilleures technologies et compétences mécaniques et chimiques, et transformer les métaux en matières premières de haute pureté, directement utilisables à la production de nouvelles batteries.
RE-CYCLE : OPTIMISER LA GESTION DES RESSOURCESBonne nouvelle. Conformément à la réglementation, l'industrie automobile en Europe présente des taux élevés de recyclage et de valorisation des Véhicules Hors d'Usage (VHU), ainsi qu'une importante proportion de matériaux recyclés dans ses produits neufs, comparé à d'autres secteurs. Mais on peut toujours faire mieux, n'est-ce pas ? Le Groupe intègre déjà 30% en moyenne de matières recyclées dans ses véhicules produits en Europe, et nous souhaitons aller plus loin. Pour continuer d'augmenter les matériaux recyclés intégrés dans la production de véhicules neufs, tout en réduisant les coûts d'approvisionnement et l'impact sur les ressources.
La transformation du site prévoit l'installation d'une ligne de démantèlement dès 2024, pour capter des volumes additionnels et augmenter notre capacité à s'approvisionner en pièces et matières en boucles courtes. L'ambition ? Compter parmi les principaux sites de déconstruction en France, et développer une expertise sur la déconstruction des véhicules électriques avec 10 000véhicules par an en moyenne.
Nous nous appuyons sur un écosystème de filiales et de partenaires autour du recyclage et de la valorisation, destiné à être renforcé. Des exemples ? Notre filiale Gaïa, déjà implantée à Flins, qui a pour mission de qualifier et valoriser les véhicules, pièces et matières via les filières de recyclage, réparation, et réemploi. Ou encore le transfert de l'activité de l'usine de Choisy-le-Roi, consacrée au remanufacturing depuis 70 ans.
L'ambition de ce pôle est de valoriser et développer les compétences, tout en accélérant la recherche et l'innovation, en matière d'économie circulaire. Ainsi, Re-Start hébergera un incubateur de start-up et de partenaires, ainsi qu'un pôle universitaire et de formation, pour renforcer la spécialisation des métiers présents au sein de la Re-Factory. Le projet étudiera aussi l'inclusion, pour favoriser l'accès à l'emploi.
Un incubateur ouvert à tousLa Re-Factory Flins intégrera un incubateur ouvert à ses collaborateurs et aux partenaires extérieurs (start-up, partenaires académiques, grands groupes, collectivités locales…) pour développer ou codévelopper des projets innovants. Il comportera un espace d'expérimentation « in vivo » sur des installations industrielles, en collaboration avec des experts de différents domaines (architecture véhicule, matériaux, véhicule électrique, énergie, recyclage, lean manufacturing…). Il hébergera aussi le centre d'excellence de l'Advanced Manufacturing pour le prototypage des véhicules et la conduite d'expérimentations, autour des sujets de l'industrie 4.0 comme l'impression 3D ou la maintenance prédictive.
Pour accompagner les collaborateurs dans ce plan de transformation, le projet prévoit de développer des savoirs et des compétences, autour de 3 axes :
Créé en 2010 à Flins, ce centre international de formation professionnelle était spécialisé jusqu'à présent dans les techniques industrielles. Il se verra confier le développement de nouveaux modules, pour répondre aux besoins de formation au sein de la Re-Factory, du Groupe, ainsi qu'à l'extérieur de l'entreprise.
À l'échelle de la filière automobile et de l'industrie, la Re-Factory entend également contribuer à la création d'une formation académique, comme celle d'un Certificat des Métiers et Qualifications (CMQ). Afin de partager plus largement les savoir-faire et concevoir des formations répondant aux besoins de l'industrie du futur.
Dans le domaine de la recherche appliquée, des partenariats seront mis en place avec des regroupements d'écoles et des universités, pour dynamiser l'innovation dans le domaine de l'économie circulaire. En favorisant une expérimentation concrète et une immersion directe sur un terrain industriel, le Groupe souhaite encourager la recherche sur le plan scientifique et celui des sciences humaines et sociales.
Depuis ses débuts,
Le Groupe Renault s'attache à fabriquer des voitures à vivre pour longtemps.
- Dès 1949, Renault se lance dans l'économie circulaire, avec le remanufacturing de ses pièces à Choisy-Le-Roi (Val-de-Marne, France)
- En 1993, le Groupe intègre des plastiques recyclés dans ses véhicules
- En 2008, il développe une approche capitalistique unique dans le secteur, à travers des partenariats et des prises de participation dans des activités 100% dédiées à l'économie circulaire
- Aujourd'hui, il est l'unique acteur de l'industrie automobile à avoir construit un écosystème circulaire industriel et commercial complet. Un levier de compétitivité durable, qui répond aux fortes attentes de ses partenaires et parties prenantes, dont fait notamment partie la Fondation Ellen MacArthur.
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Renault SA published this content on 25 November 2020 and is solely responsible for the information contained therein. Distributed by Public, unedited and unaltered, on 25 November 2020 17:02:00 UTC