La patience est parfois payante. Les actionnaires de BAM GROEP qui ont longuement attendu le dépassement des 4 EUR ont été récompensés. +44%, c’est la performance réalisée par le titre en un peu plus d’un mois. Le signal attendu à 4 EUR a porté ses fruits et notre objectif a été atteint.
BAM GROEP est une entreprise hollandaise spécialisée dans le secteur du BTP (la construction représente 53,7% du chiffre d’affaires et l’infrastructure 43%). Cotée sur Euronext Amsterdam, le titre fait partie de l’indice de référence l’AEX. Il affiche depuis le début de l’année la plus mauvaise performance de l’indice ( -36,97%).

Au premier semestre, le groupe a dévoilé un résultat semestriel de 50,6 millions d’euros, bien supérieur aux 36,1 millions attendus par le consensus d’analystes Bloomberg. Le ton change pour le troisième trimestre puisque le groupe a émis un profit warning justifié par un marché résidentiel déprimé qui ne montre pas de signes de reprise aux Pays-Bas. Le groupe envisage toutefois un retour aux bénéfices en 2011. Les résultats des neufs premiers mois seront détaillés le 18 novembre prochain.
La sanction a été immédiate : le titre a décroché et KBC a abaissé sa recommandation d’acheter à accumuler
Techniquement, la tendance de fond est baissière depuis son sommet de 2009. De 8 EUR, le titre a sombré sur des niveaux qui n’avaient plus été vus depuis 2003 à 3,6 EUR. La reprise orchestrée sur cette base lui a permis de reconquérir sa moyenne à 20 semaines qu’il revient tester en pull back à 4,30 EUR. Ce seuil représente également un retracement de 50% de la dernière vague de hausse et pourrait mettre un terme à la correction des dernières séances.

A plus court terme, le titre a trouvé appui sur 4,44 EUR, les indicateurs se redressent et un fond se structure. La zone de soutien ne laisse pas les investisseurs indifférents et pourrait être le point de départ d’une nouvelle vague de hausse vers 4,85 et 5,07 EUR à court terme, puis 5,30 EUR. Une rupture des 4,3 EUR hypothèquerait ces perspectives de rattrapage et laisserait craindre un retour sur ses planchers annuels.
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