Les ministères japonais de l'industrie et de l'aménagement du territoire ont sélectionné mercredi trois consortiums, dont celui de l'entreprise allemande RWE et de ses partenaires, comme opérateurs d'énergie éolienne pour trois blocs offshore parmi quatre zones mises en adjudication dans le cadre d'un deuxième cycle d'enchères publiques.

Les résultats de la deuxième grande série d'enchères dans le cadre d'une nouvelle loi visant à promouvoir l'énergie éolienne ont été suivis de près par les entreprises énergétiques nationales et étrangères, après que la première série ait été dominée par Mitsubishi Corp.

Le marché japonais de l'énergie éolienne en mer est appelé à se développer, le gouvernement ayant pour objectif de disposer de 10 gigawatts (GW) de parcs éoliens en mer d'ici à 2030, et jusqu'à 45 GW d'ici à 2040, dans le cadre de sa politique de décarbonisation.

L'adjudicataire du parc éolien de 315 mégawatts (MW) situé au large de la côte d'Oga-Katagami-Akita, dans la préfecture d'Akita, dans le nord du Japon, est un consortium composé de JERA, Electric Power Development (J-Power), Itochu et Tohoku Electric Power.

Un autre consortium composé de Mitsui & Co, RWE et Osaka Gas a remporté le parc éolien de 684 MW situé au large de Murakami-Tainai, dans la préfecture de Niigata, au nord du Japon.

Le troisième groupe, composé de Sumitomo Corp et de l'unité de production d'énergie renouvelable de Tokyo Electric Power, a remporté le parc éolien de 420 MW au large d'Enoshima, dans la préfecture de Nagasaki, dans le sud-ouest du Japon.

Les ministères prévoient d'annoncer le gagnant du parc de 356 MW au large de Happo-Noshiro dans la préfecture d'Akita en mars 2024, ont-ils déclaré dans un communiqué.

Le gouvernement a fini d'accepter les offres pour le deuxième cycle d'appels d'offres sur l'énergie éolienne en mer à la fin du mois de juin pour construire une capacité de 1,8 GW en quatre blocs.

Le Japon cherche à augmenter sa capacité de production d'énergie renouvelable pour atteindre son objectif de neutralité carbone à l'horizon 2050. (Reportage de Yuka Obayashi ; Rédaction de Christian Schmollinger)