par Joyce Lee

SEOUL, 17 novembre (Reuters) - Les procureurs sud-coréens ont requis vendredi une peine de cinq ans de prison contre le président exécutif de Samsung Electronics Jay Y. Lee, accusé de fraude comptable et de manipulation de cours.

Les procureurs ont soutenu que Jay Y. Lee et d'anciens cadres de Samsung avaient violé la loi sur les marchés financiers pour rendre possible une fusion entre Samsung C&T et Cheil Industries en 2015, une opération qui devait aider Jay Y. Lee à affermir son contrôle sur le groupe.

Jay Y. Lee et ses co-accusés ont nié tout acte répréhensible, expliquant que la fusion et les processus comptables contestés par les procureurs s'inscrivaient dans le cadre d'activités de gestion normales.

Le président exécutif de Samsung, impliqué dans le scandale ayant conduit à la destitution de l'ex-présidente sud-coréenne Park Geun-hye, avait été condamné en 2017 à cinq ans de prison pour corruption. Il a bénéficié l'an dernier d'une grâce présidentielle.

(Reportage Joyce Lee; version française Camille Raynaud)