RÉSULTAT DE L'EXERCICE



RAPPORT FINANCIER INTERMEDIAIRE 2015 DU GROUPE SAPEC



Inf ormation régle mentée par l'articl e 13 de l'arrêté royal d u 14 novembre 2007


30 septembre 2015 RAPPORT DU PREMIER SEMESTRE 2015 DU GROUPE SAPEC

Par rapport à 2014, les résultats opérationnels récurrents consolidés du Groupe sont en progression et ceci, malgré un environnement plus difficile pour le pôle de l'Agro Business. Excepté le secteur de l'environnement, l'ensemble des autres activités du Groupe enregistre des améliorations.

Le chiffre d'affaires consolidé du Groupe passe de 240.152 k€ au premier semestre 2014 à 216.378 k€ au premier semestre 2015, soit une baisse de 10% qui est exclusivement liée au secteur de la distribution de produits agroalimentaires. Elle s'explique par la politique de recentrage des activités sur quelques produits.

Le résultat après impôts au premier semestre 2015 s'est établi à 1.213 k€, contre un résultat négatif (-3.372 k€) au premier semestre 2014.

Le pôle de l'Agro Business en général, malgré un environnement moins favorable au premier semestre 2015, a enregistré des résultats récurrents en ligne avec ceux du premier semestre 2014.

En protection de la plante en particulier, la campagne de printemps en Péninsule Ibérique, malgré une forte sécheresse, a répondu aux attentes et nos filiales au Portugal et en Espagne enregistrent des performances en ligne avec les objectifs définis. L'Italie a dû faire face à la sortie d'un client important et nos objectifs en Grèce et au niveau des pays des Balkans ont été revus à la baisse.

En nutrition de la plante, l'ensemble des régions à l'international a répondu à nos attentes. Le secteur enregistre une forte progression de ses résultats récurrents, malgré des pertes de change importantes liées à la dévaluation du real brésilien (411 k€. Au Brésil, dans le prolongement de la restructuration initiée en 2014 et après avoir réalisé un audit approfondi, le nouveau manager en place depuis mars 2015, a procédé à une opération, que nous pensons être la dernière, de reprise de stocks chez certains clients, ceux-ci ne répondant plus aux critères de la nouvelle politique commerciale.

Le premier bilan de l'acquisition, en 2014, du producteur irlandais d'extraits d'algues marines est positif et en ligne avec les objectifs définis dans le plan financier établi lors de l'acquisition.

Suite au recentrage de son activité sur les protéines, le secteur de la distribution de produits agroalimentaires enregistre une diminution logique de son chiffre d'affaires, mais une forte progression de ses résultats. Le premier semestre 2014 avait été affecté par des frais non récurrents liés à la restructuration du secteur.

Pour le secteur des produits industriels chimiques, malgré un environnement toujours peu favorable au Portugal, les mesures mises en place par le nouveau management ont permis de faire progresser les résultats récurrents de l'activité.

Pour le secteur de l'environnement, le manque de volume de résidus réceptionnés en décharge, se traduit dans les résultats du premier semestre.

La logistique portuaire progresse au premier semestre grâce à un bon niveau d'activité du terminal et la logistique terrestre continue à améliorer ses résultats, suite aux mesures prises à différents niveaux et à la dynamique commerciale mise en place en 2014.

En conclusion, si le pôle de l'Agro Business reste le moteur du Groupe, l'évolution des autres activités du Groupe, qui ont pratiquement toutes faites l'objet de mesures de restructuration, est un élément positif.

CHIFFRES CLES PAR SECTEUR D'ACTIVITE


(en k € )

30-06-2015

30-06-2014

YoY%

Protection de la plante (1)

Chiffre d´affaires

78.964

77.286

2%

Ventes à des clients externes

78.964

77.286

2%

EBITDA

13.883

15.302

-9%

- dont récurrent

13.883

15.301

-9%

Résultat Opérationnel après impact cession actifs et investissements

11.533

13.248

-13%

- dont récurrent

11.533

13.247

-13%

Résultat avant impôts

8.324

9.673

-14%

Nutrition de la plante (2)

Chiffre d´affaires

38.643

34.788

11%

Ventes à des clients externes

38.643

34.788

11%

EBITDA

1.315

837

57%

- dont récurrent

3.780

2.084

81%

Résultat Opérationnel après impact cession actifs et investissements

155

-115

-235%

- dont récurrent

2.620

1.132

131%

Résultat avant impôts

-1.631

-2.876

-43%

Pôle Agro Business, consolide (1) et (2)

Chiffre d´affaires

117.607

112.074

5%

Ventes à des clients externes

117.607

112.074

5%

EBITDA

15.198

16.139

-6%

- dont récurrent

17.663

17.385

2%

Résultat Opérationnel après impact cession actifs et investissements

11.688

13.133

-11%

- dont récurrent

14.153

14.379

-2%

Résultat avant impôts

6.694

6.798

-2%

Produits chimiques et environnement

Chiffre d´affaires

15.845

16.134

-2%

Ventes à des clients externes

14.897

15.332

-3%

EBITDA

-345

193

-279%

- dont récurrent

211

193

9%

Résultat Opérationnel après impact cession actifs et investissements

-1.248

-462

-

- dont récurrent

-537

-462

-

Résultat avant impôts

-1.384

-1.163

-

Distribution produits agroalimentaires

Chiffre d´affaires

74.937

104.939

-29%

Ventes à des clients externes

74.937

104.939

-29%

EBITDA

1.044

224

366%

- dont récurrent

1.044

893

17%

Résultat Opérationnel après impact cession actifs et investissements

1.030

211

388%

- dont récurrent

1.030

880

17%

Résultat avant impôts

1.019

2

-

Logistique

Chiffre d´affaires

9.330

7.844

19%

Ventes à des clients externes

9.111

7.621

20%

EBITDA

838

462

81%

- dont récurrent

838

354

137%

Résultat Opérationnel après impact cession actifs et investissements

54

-500

111%

- dont récurrent

54

-608

109%

Résultat avant impôts

-187

-774

76%

Non-affectées et eliminations (*)

Chiffre d´affaires

-1.341

-839

-

EBITDA

-943

-1.653

-43%

- dont récurrent

-981

-2.008

-51%

Résultat Opérationnel après impact cession actifs et investissements

-1.211

-1.861

-

- dont récurrent

-1.249

-2.216

-44%

Résultat avant impôts

-2.474

-2.841

-13%

Consolidé

Chiffre d´affaires

216.378

240.152

-10%

EBITDA

15.792

15.365

3%

- dont récurrent

18.775

16.817

12%

Résultat Opérationnel après impact cession actifs et investissements

10.313

10.521

-2%

- dont récurrent

13.451

11.973

12%

Résultat avant impôts

3.667

2.022

81%


(*) Contient : holdings, immobilier, ajustement de consolidation et éliminations. GLOSSAIRE :

Marge Brute : valeur ajoutée industrielle.

Marge Nette: valeur ajoutée industrielle moins les frais de structures commerciales. EBITDA: résultat opérationnel plus amortissements.

REBITDA : résultat opérationnel plus amortissements, avant éléments non-récurrents. CASH FLOW : résultat net consolidé plus amortissements.

Dette nette : dette financière moins trésorerie et équivalents de trésorerie

PÔLE AGRO BUSINESS.


Malgré un premier semestre affecté par des facteurs négatifs, le pôle enregistre des résultats opérationnels récurrents en ligne avec ceux du premier semestre 2014


Le premier semestre a été un défi pour l'Agro Business : d'une part, dans le sud de l'Europe et une partie de la France les conditions de sécheresse n'ont pas favorisé le développement normal des cultures et d'autre part, les résultats du premier semestre du pôle ont été affectés par des reprises de stocks de la filiale au Brésil et par la dévaluation du réal brésilien, ces deux facteurs impactant les résultats du secteur de la nutrition de la plante.

Le REBITDA récurent de l'Agro Business est de 17.663 k€ au premier semestre 2015 contre 17.385 k€ à fin juin 2014. L'EBITDA, qui s'établit à 15.198 k€ est impacté à hauteur de 2.199 k€ par une opération non récurrente de reprise de stocks chez certains clients au Brésil.

Le secteur de la protection de la plante enregistre au premier semestre un EBITDA et un EBIT pratiquement en ligne avec les objectifs définis, mais inférieurs à ceux du premier semestre 2014 qui avait connu une campagne agricole exceptionnellement bonne en Péninsule Ibérique, avec une croissance du marché de 15% contre 5% au premier semestre 2015.

Hors l'opération non récurrente de reprise de stocks et malgré l'impact de la dévaluation du real, les résultats du secteur de la nutrition de la plante progressent bien au premier semestre 2015 par rapport au premier semestre 2014. L'ensemble des régions a répondu aux attentes et la filiale brésilienne a fortement réduit ses coûts opérationnels.

Le chiffre d'affaires (117.607 k€) est en croissance de 5% par rapport au premier semestre 2014, la progression ayant été comparable pour les deux secteurs d'activité.

La création de free cash-flow progresse, avec de bonnes campagnes de recouvrement partout, en particulier en Espagne et au Mexique, une utilisation croissante du factoring sans recours en Europe, et une gestion des stocks en progression.

Le pôle de l'Agro Business a amélioré sa capacité de financement au premier semestre 2015. En excluant les lignes de factoring, le montant total des lignes de financement disponibles est passé de 130.000 k€ à 180.000 k€, principalement grâce à l'ouverture de lignes en Espagne ce qui a permis de réduire le poids des banques portugaises à moins de 50%.


SECTEUR DE LA PROTECTION DE LA PLANTE


En Péninsule Ibérique, la dynamique du marché espagnol soutient la progression du secteur au premier semestre 2015

Trois facteurs négatifs ont influencé la performance du secteur au premier semestre 2015 :

(1) la perte en Italie en début d'année d'un distributeur national important (2), les conditions de chaleur et de sécheresse dans le sud de l'Europe et (3) la crise grecque, qui nous a amené à revoir à la baisse nos objectifs dans la région des Balkans.

Malgré ces facteurs, le secteur enregistre au premier semestre 2015 une performance globalement en ligne avec ses objectifs, la performance des filiales en Espagne et en France compensant les écarts négatifs enregistrés en Italie et dans la région des Balkans.

Nous rappelons que le premier semestre 2014 avait été très favorable pour le secteur, avec une croissance des marchés espagnol et italien de plus de 16% contre 5% en 2015. Ceci explique les écarts de performance par rapport au premier semestre de 2014.

En consolidé, notre secteur de la protection de la plante affiche une croissance des ventes de 2% par rapport au premier semestre 2014.

  1. Evolution sur le marché portugais:

    La campagne de printemps 2015 a démarré avec un faible niveau de stock dans la distribution, assurant ainsi une demande forte en début d'année. Mais les conditions atmosphériques (chaleur et sécheresse) ont rendu la seconde partie de la campagne de printemps plus difficile.

    SAPEC Agro au Portugal atteint ses objectifs de ventes au premier semestre 2015. Le taux de marge brute, qui avait connu une légère érosion par rapport à l'objectif au premier trimestre, s'est redressé au second trimestre, tout en maintenant encore un léger retard par rapport aux objectifs. Les recouvrements clients sont en ligne avec les objectifs définis et le factoring sans recours est déjà en place chez quelques clients importants. L'activité industrielle à Setubal est restée soutenue au premier semestre, dépassant légèrement le niveau de 2014. Le transfert des installations de production de souffre en poudre et micronisé est terminé. L'activité vétérinaire est restée légèrement en deçà de ses objectifs, pénalisée au Portugal par les retards de la mise en application de nouvelles directives en matière de produits vétérinaires.

    SELECTIS réalise et dépasse légèrement tous ses objectifs commerciaux au premier semestre. Les ventes sont de 9% supérieures à celles du premier semestre 2014. Le taux de marge brute est en progression par rapport à celui du premier semestre 2014 et les frais de structure sont en ligne avec le budget. Les recouvrements sont en hausse par rapport au premier trimestre 2014.

    Au travers de ses deux filiales, SAPEC maintient donc sa position de premier acteur du marché de la protection de la plante au Portugal.

  2. Evolution du marché espagnol :

    Le marché espagnol a enregistré une croissance de 4% au premier semestre 2015, contre une croissance de 16 % au premier semestre de 2014. Egalement affecté par les conditions atmosphériques, le marché a connu un ralentissement au second trimestre.

    SAPEC Agro en Espagne enregistre une croissance de ses ventes de 4% par rapport à 2014, (en ligne avec celle du marché) et dépasse les objectifs de ventes du premier semestre. Le taux de marge brute est en légère hausse par rapport à 2014. La mise en place du factoring sans recours auprès des clients progresse conformément aux objectifs définis.

    TRADECORP en Espagne enregistre une progression de ses ventes de 5% et dépasse les objectifs. Le taux de marge brute est resté stable par rapport à 2014. La qualité des équipes commerciales et de marketing de cette filiale lui permettent de continuer à gagner des parts de marché en Espagne. Plus de 40% du recouvrement se fait déjà à travers l'outil de factoring sans recours mis en place chez les clients.

    A fin juin 2015, nous maintenons la position de troisième acteur du secteur en Espagne.

  3. SAPEC Agro France

    Au premier semestre, les ventes sont en progression de 29% par rapport à 2014. Le premier semestre n'est pas représentatif des objectifs annuels, la grande partie de ceux-ci se réalisant durant la morte saison (octobre à décembre). Il y a encore des retards administratifs et, bien que les processus se soient améliorés, nous n'avons pas encore l'assurance que l'ensemble des nouveaux produits soient approuvés à temps pour assurer le plein succès des objectifs définis pour la campagne de la morte saison.


  4. SAPEC Agro Italie

    La majorité de nos ventes en Italie était assurée jusqu'à présent par un faible nombre de distributeurs nationaux. Notre plan stratégique prévoyait une évolution de cette politique à partir de fin 2015 - début 2016 avec une augmentation progressive de notre collaboration avec des distributeurs régionaux. Début 2015, un de nos distributeurs nationaux a mis fin à son contrat de distribution de nos produits. Nous avons donc décidé d'anticiper le développement de notre réseau de distributeurs régionaux, adaptant la structure commerciale de la société et fixant des règles strictes de crédit client.

    En Grèce et dans les pays des Balkans, nous avons ralenti nos échanges commerciaux avec notre distributeur, celui-ci ayant perdu sa ligne d'assurance-crédit suite aux évènements politico-financiers affectant la Grèce.

    Ces deux facteurs expliquent le retard pris à fin juin sur les objectifs de cette filiale.


  5. Autres exportations

    Les autres exportations (qui correspondent à des accords d'échange de produits avec des acteurs de la zone Nord d'Europe) sont en ligne avec nos objectifs.

    Au Brésil, le démarrage du contrat de distribution avec Dreyfus est en attente de l'obtention de nos premières homologations. Nous estimons pouvoir effectuer les premières ventes durant la campagne de fin d'année, avec un peu de retard par rapport à ce qui était prévu.


  6. En général pour le secteur de la protection de la plante

Malgré des conditions climatiques peu favorables en Péninsule Ibérique et le retard des ventes enregistré en Italie, la protection de la plante enregistre une performance en ligne avec les objectifs principaux définis, le bon comportement de nos deux filiales en Espagne y contribuant.

Afin de faire face à l'appréciation du dollar impactant certains de nos approvisionnements et de préserver les marges, nous avons augmenté les prix pour les campagnes du second semestre.


SECTEUR DE LA NUTRITION DE LA PLANTE


L'ensemble des régions répond aux attentes avec une bonne progression des résultats récurrents


Les résultats opérationnels récurrents du secteur sont en bonne progression par rapport au premier semestre 2014, mais une dernière opération de reprise de stocks a dû être

effectuée chez certains clients au Brésil qui pèse pour 2.199 k€ dans l'EBITDA du semestre.

A l'international, l'ensemble des régions a enregistré une amélioration des résultats récurrents, les taux de marge brute ont progressé partout et la filiale brésilienne a fortement réduit ses frais opérationnels suite à la restructuration des équipes.

En Péninsule Ibérique, il y a un léger retard au Portugal, mais les deux filiales espagnoles connaissent de fortes croissances des ventes (+15%) par rapport au premier semestre de 2014 et une progression intéressante des taux de marge brute.

  1. Evolution sur le marché ibérique

    En Espagne, pour nos deux filiales, nous enregistrons une bonne croissance des ventes et une évolution positive du taux de marge brute. Celle-ci est le résultat de deux facteurs : le poids en croissance des nouveaux produits dans le mix de ventes, et une nouvelle amélioration du coût de revient interne de la synthèse du chélate (EDDHA) dans notre usine en Espagne.

    SAPEC Agro Portugal a fait une campagne de printemps légèrement en deçà des attentes au niveau des ventes, mais a pu maintenir son bon niveau de marge brute.

  2. Evolution à l'international

    • LATAM enregistre une bonne progression de la marge nette par rapport au premier semestre de 2014. Les ventes et la marge brute réalisées par cette région sont en amélioration. Le Pérou est en ligne avec les objectifs définis. L'Equateur enregistre un retard, les producteurs de fleurs étant affectés par l'instabilité en Russie, leur premier marché à l'exportation. La Colombie, où notre équipe commerciale travaille principalement le secteur de la floriculture mais développe également une présence dans d'autres cultures, enregistre une forte progression.

    • APAC enregistre une progression de sa performance en ligne avec les objectifs définis. Encore présente dans peu de pays, l'activité commerciale se concentre actuellement en Australie, Corée du Sud, Chine, Thaïlande et Vietnam. Le taux de marge brute a également progressé par rapport à 2014 et en particulier en Australie où nous commençons à recueillir les résultats de nos efforts d'implantation.

    • ESA enregistre une performance positive au premier semestre 2015 et en progression par rapport à 2014, malgré un contexte agricole moins favorable et l'embargo russe qui affecte principalement le marché polonais. La France, le Benelux et l'Allemagne sont en progression. L'Afrique de l'Ouest, les pays Baltes et l'Iran sont en ligne avec les objectifs définis.

    • L'Italie et le Sud Est d'Europe ont enregistré une bonne performance et sont en progression par rapport au premier semestre 2014. En Italie nous concentrons nos efforts commerciaux dans les régions du nord. La Roumanie et la Grèce sont les deux pays du Sud Est où nous avons développé une présence commerciale.

    • MENA : dans cette région, la performance est en ligne avec celle de 2014. La progression est forte au Maghreb, mais nous enregistrons des retards en Egypte et en Péninsule Arabique. Pour l'ensemble de la région, le taux de marge brute est en progression.

    • Le Mexique dépasse les objectifs définis au premier semestre 2015 et enregistre une forte progression de la marge nette par rapport à 2014.

    • OGT : la filiale irlandaise d'algues marines enregistre une performance en ligne avec les objectifs définis dans le plan d'affaires à l'acquisition.

    • Au Brésil, une série de mesures importantes ont été prises au premier semestre pour concrétiser la nouvelle politique commerciale arrêtée en 2014, ceci malgré un environnement pays qui s'est détérioré. Depuis fin mars, un management intérim est en place, l'équipe commerciale a été restructurée, le contrôle de l'application de la nouvelle politique commerciale a été renforcé et le système de rémunération variable des commerciaux revu. Les coûts de structure de la filiale ont été réduits de 43% par rapport à 2014 et la politique de prix de vente a été redéfinie pour préserver la marge brute suite à la dévaluation du réal. Suite à un audit approfondi effectué par le nouveau manager, la société a décidé une nouvelle opération de reprise de stocks afin d'assainir les comptes clients, pour un coût non récurrent de 2.199 k€.

  3. Pour l'ensemble du sect e ur de la nutrition de la pl ante

La Péninsule Ibérique semble bien partie pour réaliser ses objectifs. Seules les conditions atmosphériques, si la situation de sécheresse perdure, peuvent encore perturber la campagne d'automne.

A l'international, le Brésil reste le souci majeur et les résultats des différentes initiatives prises pour redresser la situation ne pourront se vérifier qu'au troisième et quatrième trimestre. Le travail effectué par le management intérim a permis d'analyser en profondeur de la situation sur le terrain, l'équipe commerciale a été profondément restructurée et refocalisée sur des objectifs principaux de cultures, de distributeurs, de discipline commerciale, de rigueur de crédit et de qualité des ventes. L'instabilité des taux de change, en particulier au Brésil, nous obligent à revoir régulièrement nos politiques de prix pour protéger nos marges.

Pour OGT, la performance enregistrée et les synergies réalisées par l'Agro Business au premier semestre de 2015 sont en ligne avec celles prévues au plan d'affaires d'acquisition.


SECTEUR DES PRODUITS CHIMIQUES


La nouvelle organisation permet une amélioration des résultats récurrents


L'amélioration du résultat d'exploitation au premier semestre 2015 par rapport au premier semestre 2014 est principalement due aux efforts de l'équipe de gestion actuellement en place, à l'amélioration du taux de marge brute et à la compression des frais de structure. La situation générale du marché continue à ne pas être brillante ; la consommation de produits chimiques par l'industrie stagne sur un petit marché où le nombre de clients solvables se rétrécit.

Les volumes vendus au premier semestre incluent 15.000 tonnes d'acide sulfurique pour un client important qui a pu être récupéré, mais sans marge significative. A partir de 2016, les 30.000 tonnes par an dont a besoin le client passeront par nos installations de Setubal, ce qui bénéficiera au terminal portuaire et au secteur des produits chimiques qui se fera rémunérer pour le stockage et la manutention du produit.


Un audit complet des stocks lancé par le nouveau management au premier semestre a fait apparaitre la nécessité de procéder à des réductions de valeur à hauteur de 373 k€. Deux autres moins-values, l'une sur la valeur d'un terrain reçu en garantie (97 k€) et l'autre sur la vente d'un espace de bureaux excédentaire (26 k€), ont également été enregistrées dans les comptes du premier semestre.

Le centre des services partagés a repris en main le suivi et le contrôle des comptes clients avec des résultats tout à fait satisfaisants. L'encours clients est en diminution et les cas les plus problématiques ont été résolus.


SECTEUR DE L'ENVIRONNEMENT


Le manque de volume continue à pénaliser le secteur


Le prix moyen de mise en décharge s'est encore dégradé au Portugal, conséquence de l'atomisation d'acteurs qui se sont spécialisés dans la réception, le triage et la valorisation de tous types de résidus. Cette situation pénalise la rentabilité du CITRI, mais nous estimons que plusieurs de ces petits acteurs ne pourront pas résister et que le secteur du traitement de résidus connaitra prochainement un mouvement de consolidation.

Entre temps, le CITRI n'échappe pas à la réalité du marché mais devrait pouvoir éviter une situation de «cash drain» en 2015 ayant gagné un concours public pour la réception de 90.000 tonnes (sur 2015 et 2016) en provenance de la décharge publique TRATOLIXO. Des actions sont mises en place pour diminuer les coûts opérationnels et doter le CITRI de moyens minimum pour améliorer sa capacité de triage et de valorisation des résidus.

Le résultat opérationnelle de ce secteur est affecté de 155 k€ concernent la dépréciation du goodwill d'une des sociétés composant.


SECTEUR DE LA DISTRIBUTION DE PRODUITS AGROALIMENTAIRES


Le succès d'un e politique de recentrag e


Suite à la politique de recentrage sur une famille de produits, INTERPEC IBERICA a réduit son volume de 35% au premier semestre 2015, à 229.612 MT contre 355.148 MT au premier semestre 2014.

Le volume des produits «core» a augmenté de 178.160 à 222.784 MT alors que le chiffre d'affaires pour ces produits est resté stable en raison de la chute des prix des commodités agricoles.

La marge sur ces produits «core» reste bonne avec comme résultat une amélioration significative de l'EBT récurrent de l'activité au premier semestre 2015 par rapport à celui de 2014. Le semestre n'est pas affecté par des coûts de restructuration, ce qui avait été le cas au premier semestre 2014 (669 k€).

Aucun progrès concret n'a pu être réalisé dans la vente du terminal de liquides de Cadiz bien que trois parties intéressées (situation à fin aout 2015) se soient manifestées grâce à l'intervention d'un «broker» hollandais.


SECTEUR LOGISTIQUE


La logistique terrestre améliore ses résultats et le portuaire reconduit sa bonne performance de 2014


Le chiffre d'affaires des terminaux terrestres de SPC a augmenté de 31% par rapport au premier semestre 2014 malgré l'abandon de l'activité logistique de contrat. Cette

évolution est surtout sensible au terminal de Valongo et au terminal de Setubal, grâce aux deux nouveaux clients, Interbulk (conteneurs, service complet) et MSC (services ferroviaires avec Sines).

Le terminal de Lisbonne est resté en dessous du budget, en grande partie à cause de la diminution de la consolidation de conteneurs vers l'Angola, conséquence des difficultés financières que traverse ce pays.

L'EBT de l'activité terminaux terrestres de SPC est passé de -1.341 k€ en 2014 à -835 k€ en 2015, mais reste, au premier semestre, légèrement en deçà des objectifs.

Un investissement de 300 k€ a dû être effectué en 2015 pour remettre le terminal de Setúbal en état, en particulier au niveau des lignes ferroviaires. Cet investissement va permettre de passer de un à deux trains de conteneurs par jour.


L'activité portuaire de SAPEC est en légère hausse à 488.862 MT au premier semestre 2015 (+5% par rapport à 2014). La marge brute s'est améliorée alors que les frais de structure ont diminué. L'EBT de cette activité s'élève à 643 k€ au premier semestre 2015 contre 566 k€ en 2014.

Si les activités de NAVIPOR et OPERESTIVA sont légèrement en baisse par rapport à 2014, elles sont en lignes avec les attentes pour 2015.

L'ensemble du secteur portuaire de SAPEC améliore sensiblement sa contribution récurrente aux résultats du Groupe par rapport à 2014.


AUTRES


Immobilier


Avec l'embauche d'un commercial expérimenté dans le domaine immobilier, début mars 2015, les choses ont commencé à bouger bien qu'aucune vente concrète ne soit encore enregistrée. Pour le projet Blue Atlantic (nouveau nom commerciale de la Plateforme Logistique et Industrielle de Setúbal), le «produit» et les supports commerciaux ont été créés (brochure, site internet, film); notre participation au salon EXPO REAL à Munich début octobre est confirmée et une campagne de lancement international du produit est en cours via Google, WSJ et FT (online). De nombreux contacts ont déjà été initiés avec l'appui des agences locales de promotion des investissements au Portugal.

Malgré l'augmentation des coûts de structure entraînée par l'embauche du nouveau commercial, la division immobilière de SAPEC a réduit ses pertes avant impôts de 30% et enregistre un EBIT positif au premier semestre 2015.


ENERGIA LIMPIA INVEST (ELI), THARSIS et NATURENER


Le prêt de 100,8 M€ de Novo Banco (NB, ex BES) à ELI qui arrivait à échéance au 31/12/2014 a été prorogé jusqu'au 31/01/2016 en attendant d'obtenir plus de visibilité sur les développements concernant l'activité éolienne aux Etats-Unis et les activités photovoltaïques en Espagne. En ce qui concerne la procédure en cours pour les parcs éoliens du Montana, une audience est prévue pour Janvier 2016.


En ce qui concerne la garantie d'un montant maximum de 36 M€ donnée par Sapec en faveur de NB sur ce prêt, et compte tenu des incertitudes sur l'issue de la procédure judiciaire en cours aux Etats-Unis et des montants à réclamer au gouvernement espagnol dans le cadre des traités internationaux de protection des investisseurs, nous ne sommes

pas en mesure de faire une estimation ni de la probabilité d'exercice dans le futur de cette garantie, ni de son montant, . Dans ces circonstances, aucune provision n'a été enregistrée dans les comptes au 30 juin 2015.


PERSPECTIVES POUR L'ANNEE 2015

Pour le secteur de la protection de la plante, les perspectives pour le second semestre restent positives. Mais nous devons rester prudents, étant donné, d'une part, qu'en Péninsule Ibérique les pluies d'automne seront fondamentales pour redynamiser les marchés et assurer un second semestre normal et, d'autre part, qu'à l'exportation, l'obtention en temps voulu des nouvelles homologations en France sera déterminante pour assurer la campagne d'automne. En Italie les premiers résultats de la nouvelle politique de distribution régionale devraient pouvoir se concrétiser.

Pour notre métier de la nutrition de la plante, il reste encore 60% de l'objectif de chiffre d'affaires à réaliser au second semestre. Si l'ensemble des régions à l'international devrait pouvoir répondre aux attentes, il faut rester prudent car le succès de la restructuration de la filiale au Brésil ne pourra se confirmer qu'au dernier trimestre et que la volatilité des taux de change est plus que jamais un facteur à prendre en considération.

Pour notre métier de la distribution de produits agroalimentaires, nous nous attendons pour l'ensemble de l'année à un résultat proche de celui du premier semestre.

Pour le secteur des produits chimiques, le second semestre devra pouvoir confirmer les signaux positifs du premier semestre quant aux résultats opérationnels.

Pour le secteur de l'environnement, le contrat signé avec la décharge publique permettra la réalisation d'un meilleur semestre.

Pour le secteur de la logistique, le terminal portuaire devrait pouvoir réaliser une performance similaire à celle de 2014 et les terminaux terrestres devraient pouvoir continuer à améliorer leur résultat.

En ce qui concerne la procédure judiciaire menée par Naturener aux Etats Unis, nous ne disposons pas d'informations plus précises à ce stade et attendons les résultats de la première audience prévue pour janvier 2016.

Nous estimons donc, avec les éléments connus à ce jour, pouvoir envisager une amélioration des résultats opérationnels consolidés récurrents du Groupe en 2015 par rapport à 2014.

Etat du résultat global


(en k€)



Chiffre d'affaires

Autres produits opérationnels Charges opérationnelles

Résultat opérationnel

dont: récurrent Prof it (perte) sur cession d´actifs non-courants

6. Prof it (perte) sur investissements

Résultat opérationnel après impact cession d'actifs et investissements

dont: récurrent


Charges f inancières nettes Charges f inancières Produits f inanciers

Quote-part dans le résultat net des participations mises en équivalence


Résultat avant impôts


Charges (produits) d´impôts sur le résultat

Résultat après impôts provenant des activités poursuivies

Résultat après impôts des activités abandonnées

Résultat de l'exercice

Intérêts minoritaires


Résultat net transféré aux capitaux propres

30/06/15

30/06/14

var. juin15/juin14

216.378

2.821

-209.114

10.086

13.451


227


10.313


13.451


-6.718


-7.023

361


72


3.667


-2.455

1.212

0

1.212

-8


1.203

240.152

2.227

-232.327

10.053

11.973


467


10.521


11.973


-8.466


-8.660

194


-34


2.022


-2.686

-664

-2.708

-3.372

-47


-3.419

-23.773

594

23.212

34

1.478


-240


0


-208


1.478


1.748


1.637

167


106


1.648


231

1.879

2.708

4.584

39


4.622

EBITDA

15.792

15.365

427

REBITDA

18.775

16.817

1.958


I. RÉSULTA T PA R A CTION ( en €)


0,90


-2,49


3,39

1. Résultat de base par action

2. Résultat dilué par action

0,90

-2,50

3,40

3. EBITDA par action

11,71

11,34

0,37

4. REBITDA par action

14,04

12,41

1,63


Etat consolidé du résultat global (Statement of Comprehensive Income)



Résultat de l'exercice

Prof its (pertes) provenant d'instruments de couverture de f lux de trésorerie net d'impôt

Ecart de conversion Résultat global

attribuable aux intérêts minoritaires

attribuable aux propriétaires de la société mère

30/06/15

30/06/14

var.

juin15/juin14

1.212

-3.372

4.584

186

47

139

-151

-33

-117

1.247

-3.358

4.605

8

47

-39

1.239

-3.405

4.644

distributed by