Spie figure parmi les plus mauvaises performances du SBF 120 vendredi, en raison d'une chute du titre de plus de 2% à 20,90 euros. Le spécialiste des services multi-techniques dans les domaines de l’énergie et des communications paye la publication ce matin d'une activité en repli organique de 1,5% à 1,735 milliard d'euros sur le troisième trimestre, pénalisée essentiellement par sa performance en Europe. En effet, si la France reste en hausse de 1,4%, les zones Allemagne-Europe Centrale et Europe du Nord reculent respectivement de 0,6% et 11,1%.

Sur les neuf premiers mois de l'année, la production reste toutefois en croissance de 6,2%, dont +5,6% en organique à 5,031 milliards d'euros. Cela correspond également à une très légère hausse (+0,4%) par rapport à la même période 2019.

Concernant l'Ebita à neuf mois, l'amélioration est ici nettement plus marquée: en effet, celui-ci est ressorti à 269,9 millions d'euros, soit un bond de plus de 42% sur un an et de 2,2% sur deux ans. La marge sur Ebita ressort donc à 5,4%, en augmentation de 140 points de base sur un an et de 10 points de base par rapport à 2019.

La marge d'Ebita du troisième trimestre est quant à elle en progression de 30 points de base par rapport à 2019, "grâce à la poursuite de l'amélioration du segment North-Western Europe", précise le groupe français.

En termes de perspectives, Spie continue de tabler pour 2021 sur une production égale ou supérieure au niveau de 2019 (6,953 milliards d'euros), alors que le consensus rapporté par Invest Securities anticipe 7,083 milliards. L'objectif de marge d'Ebita est revu pour sa part légèrement à la hausse, à 6,1% contre 6% précédemment et 5,7% attendus par le consensus.