New York (awp/afp) - Le groupe de services aux entreprises et de médias Thomson Reuters a fait mieux que prévu au deuxième trimestre malgré un chiffre d'affaires en légère baisse, et il maintient ses prévisions pour l'ensemble de l'année.

Les revenus de la société ont reculé au total de 1% à 1,4 milliard de dollars (1,3 milliard de francs suisses), lestés notamment par une chute de 19% du chiffre d'affaires de la division Imprimerie, détaille un communiqué mercredi.

De nombreux clients travaillant à domicile ne peuvent pas réceptionner les produits imprimés comme ils le font habituellement.

Mais ces documents étant souvent essentiels pour les cabinets juridiques et les agences gouvernementales, la société s'attend à pouvoir les envoyer d'ici la fin de l'année.

Le chiffre d'affaires tiré de ses activités de conseil s'est maintenu presque au même niveau (+1% à 1,11 milliard de dollars): si les conseils juridiques et aux entreprises ont augmenté, les conseils fiscaux ont un peu reculé en raison du report accordé par les autorités américaines jusqu'au 15 juillet pour remplir sa déclaration d'impôts.

Les revenus tirés de l'agence de presse se sont aussi quasiment stabilisés (-1% à 155 millions de dollars) malgré le report de nombreux événements et conférences.

La société s'attend toutefois à ce que le chiffre d'affaires de l'agence de presse recule de 4% à 6% sur l'ensemble de l'année.

Le bénéfice net de Thomson Reuters a reculé de 30% au deuxième trimestre à 126 millions de dollars. Ajusté par action et hors élément exceptionnel, la référence à Wall Street, il s'élève à 44 cents là où les analystes anticipaient 38 cents.

Le groupe a maintenu ses prévisions pour l'ensemble de l'année, augmentant même légèrement sa prévision de trésorerie.

Pour l'avenir, "nous voyons de réelles opportunités pour mieux servir nos clients avec des solutions numériques, virtuelles, en temps réel et automatisées. L'environnement actuel a renforcé cette tendance et nos clients le demandent", a souligné dans un communiqué Steve Hasker, le directeur général de Thomson Reuters.

afp/al