RAPPORT DE GESTION

QUATRIÈME TRIMESTRE 2022

TABLE DES MATIÈRES

PROFIL DE L'ENTREPRISE

2

SECTEURS D'ACTIVITÉS

3

FAITS SAILLANTS DEPUIS LA FIN DE L'EXERCICE 2021

3

MESURES NON NORMALISÉES EN VERTU DES IFRS

4

INFORMATIONS SUR LES TENDANCES

5

COMPARAISON DES EXERCICES 2022 ET 2021

6

COMPARAISON DES QUATRIÈMES TRIMESTRES 2022 ET 2021

12

COMPARAISON DES EXERCICES 2021 ET 2020

17

FLUX DE TRÉSORERIE ET SITUATION FINANCIÈRE

19

INFORMATIONS ADDITIONNELLES

22

SÉLECTION DE DONNÉES FINANCIÈRES

47

SÉLECTION DE DONNÉES FINANCIÈRES TRIMESTRIELLES

48

PROFIL DE L'ENTREPRISE

Groupe TVA inc. (« Groupe TVA », « TVA » ou la « Société »), filiale de Québecor Média inc. (« QMI » ou la

  • société mère »), est une entreprise de communication qui œuvre dans quatre secteurs d'activités : la Télédiffusion, les Services cinématographiques et audiovisuels, les Magazines ainsi que la Production et la distribution. En Télédiffusion, la Société est active en création, en diffusion et en production d'émissions de divertissement, de sports, d'information et d'affaires publiques ainsi qu'en production commerciale. Elle exploite le plus important réseau privé de télévision de langue française en Amérique du Nord, en plus d'exploiter neuf services spécialisés. Le secteur Services cinématographiques et audiovisuels offre des services de location de studios, de mobiles et d'équipements ainsi que des services de postproduction et d'effets visuels. Dans le secteur Magazines, Groupe TVA publie de nombreux titres, ce qui en fait le plus important éditeur de magazines au Québec. Le secteur Production et distribution se spécialise dans la production et la distribution d'émissions de télévision destinées au marché mondial. Les actions classe B de la Société sont inscrites à la Bourse de Toronto sous le symbole TVA.B.

Le présent rapport de gestion couvre les principales activités de la Société pour l'exercice terminé le 31 décembre 2022 ainsi que les plus importants changements effectués en regard de l'exercice financier précédent. Les états financiers consolidés de la Société pour les exercices terminés les 31 décembre 2022, 2021 et 2020 ont été préparés conformément aux Normes internationales d'information financière (« IFRS »).

Le présent rapport devrait être lu en parallèle avec les informations contenues dans les états financiers consolidés préparés pour l'exercice terminé le 31 décembre 2022. Tous les montants sont en dollars canadiens.

Pandémie de COVID-19

Depuis mars 2020, la pandémie de COVID-19 (la « pandémie ») a eu, par moments, un impact sur les résultats trimestriels des différents secteurs de la Société. Par conséquent, les résultats d'exploitation des périodes intermédiaires ne doivent pas être considérés nécessairement comme représentatifs des résultats d'un exercice financier complet. De plus, les croissances enregistrées au cours des trimestres antérieurs à la crise sanitaire pourraient ne pas être représentatives des croissances futures.

2

SECTEURS D'ACTIVITÉS

Au début du présent exercice, la direction a apporté des modifications à la structure de gestion de la Société. À la suite de ces changements, les activités de la division TVA Films, anciennement présentées dans le secteur Télédiffusion, ont été regroupées avec les activités existantes de distribution du secteur Production et distribution. L'information financière des périodes comparatives a été retraitée pour tenir compte de cette nouvelle présentation.

Les activités de la Société se composent des secteurs suivants :

  • Le secteur Télédiffusion inclut les activités du Réseau TVA, des services spécialisés, la commercialisation de produits numériques associés aux différentes marques télévisuelles ainsi que les activités de production

commerciale et d'édition sur mesure notamment

par l'entremise de sa filiale

Communications Qolab inc.

Qolab »).

Le secteur Services cinématographiques et

audiovisuels (« MELS »),

par le biais des filiales

Mels Studios et Postproduction s.e.n.c. et Mels Doublage inc., inclut les activités

de services de location de

studios, de mobiles et d'équipements, les activités de doublage et de vidéodescription (« services d'accessibilité

média ») ainsi que les services de postproduction, de production virtuelle et d'effets visuels.

  • Le secteur Magazines, par l'entremise de sa filiale TVA Publications inc., comprend les activités d'édition de magazines dans des domaines variés incluant les arts, le spectacle, la télévision, la mode et la décoration ainsi que la commercialisation de produits numériques associés aux différentes marques liées aux magazines.
  • Le secteur Production et distribution, par l'entremise des sociétés du groupe Incendo et de la division TVA Films, inclut les activités de production et de distribution d'émissions de télévision, de films et de téléséries destinés au marché mondial.

FAITS SAILLANTS DEPUIS LA FIN DE L'EXERCICE 2021

  • Le 15 février 2023, la Société a procédé au renouvellement de son crédit rotatif de 75 000 000 $ pour une période d'un an, soit jusqu'au 24 février 2024. Le 15 février 2022, la Société avait également procédé au renouvellement de son crédit rotatif de 75 000 000 $ pour une période d'un an.
  • Le 1er avril 2022, la Société a annoncé le départ de Jean Bureau, président-directeur général d'Incendo, suivant la fin de sa période de transition de trois ans prévue lors de l'acquisition de cette entité. Jean-Philippe Normandeau, qui est demeuré en poste à titre de chef de l'exploitation, assure la continuité du développement d'Incendo, chef de file canadien en production télévisuelle et cinématographique. Monsieur Normandeau est appuyé par une toute nouvelle unité de distribution, sous la direction de Cynthia Kennedy, qui a pour objectif de poursuivre le développement et d'accélérer la croissance de ce secteur.

3

MESURES NON NORMALISÉES EN VERTU DES IFRS

Pour évaluer son rendement financier, la Société utilise certaines mesures qui ne sont pas calculées selon, ni ne sont reconnues par les IFRS. La méthode de calcul des mesures financières hors IFRS de la Société peut différer de celles utilisées par d'autres entreprises et, par conséquent, les mesures financières qu'elle présente dans ce rapport de gestion peuvent ne pas être comparables à d'autres mesures ayant des noms semblables divulguées par d'autres entreprises.

BAIIA ajusté

Dans son analyse des résultats d'exploitation, la Société définit le BAIIA ajusté, tel que concilié avec le bénéfice net (la perte nette) conformément aux IFRS, comme le bénéfice net (la perte nette) avant l'amortissement, les charges financières, les frais de rationalisation des activités d'exploitation et autres, les impôts sur le bénéfice (recouvrement d'impôts) et la part du bénéfice dans les entreprises associées. Le BAIIA ajusté, tel que défini ci-dessus, n'est pas une mesure des résultats définie conformément aux IFRS. Ce n'est pas non plus une mesure destinée à remplacer d'autres outils d'évaluation du rendement financier ou l'état des flux de trésorerie comme indicateur de liquidités. Cette mesure ne devrait pas être considérée isolément ou comme substitut aux autres mesures de rendement calculées selon les IFRS. La direction et le conseil d'administration de la Société utilisent cette mesure pour évaluer tant les résultats consolidés de la Société que les résultats des secteurs d'activités qui en font partie. Cette mesure élimine le niveau substantiel de dépréciation et d'amortissement des actifs corporels et incorporels et n'est pas affectée par la structure du capital ou par les activités d'investissement de la Société et de ses différents secteurs d'activités. En outre, le BAIIA ajusté est utile, car il constitue un élément important des régimes de rémunération incitative annuels de la Société. La définition du BAIIA ajusté de la Société peut différer de celle utilisée par d'autres entreprises.

Le tableau 1 présente le rapprochement du BAIIA ajusté avec (la perte nette) le bénéfice net divulgué(e) aux états financiers consolidés de la Société.

Tableau 1

Rapprochement du BAIIA ajusté présenté dans ce rapport avec (la perte nette) le bénéfice net divulgué(e) aux états financiers consolidés

(en milliers de dollars)

Exercices terminés

Trois mois terminés

les 31 décembre

les 31 décembre

2022

2021

2022

2021

BAIIA ajusté (BAIIA ajusté négatif) :

(585)

$

965

$

Télédiffusion

44 690

$

20 364

$

Services cinématographiques et audiovisuels

12 884

22 918

4 283

4 812

Magazines

3 803

7 488

495

1 919

Production et distribution

2 865

5 068

1 752

1 547

Éléments intersectoriels

418

119

181

36

19 385

80 283

7 676

28 678

Amortissement

29 947

32 107

7 419

7 769

Charges financières

1 305

2 674

647

619

Frais de rationalisation des activités d'exploitation et

930

748

autres

4 670

4 488

(Recouvrement d'impôts) impôts sur le bénéfice

(3 113)

11 486

(296)

4 305

Part du bénéfice dans les entreprises associées

(795)

(1 148)

(578)

(596)

(Perte nette) bénéfice net

(8 889)

$

30 494

$

(264)

$

12 093

$

4

INFORMATIONS SUR LES TENDANCES

Certaines activités de la Société sont de nature cyclique. Une partie importante de ses revenus proviennent de la publicité, notamment pour les secteurs Télédiffusion et Magazines. Les résultats d'exploitation sont donc sensibles à la conjoncture économique. Les secteurs Services cinématographiques et audiovisuels ainsi que Production et distribution sont davantage affectés par les besoins en services de production des producteurs internationaux et locaux ainsi que par la demande de contenu de la part des diffuseurs mondiaux.

Le secteur Télédiffusion a connu, progressivement, des changements structurels fondamentaux et permanents. L'environnement de ce secteur est de plus en plus concurrentiel en raison de la multiplication de l'offre de contenu, notamment des services de vidéo sur demande par abonnement non réglementés, comme Netflix, qui ont accès à des capitaux internationaux pour financer leurs contenus originaux et exclusifs. Par ailleurs, les stations appartenant à l'État continuent de bénéficier d'un soutien financier important de la part des gouvernements, tout en ayant également accès au marché publicitaire. En plus de l'offre audiovisuelle accrue, les téléspectateurs sont de plus en plus sollicités par une gamme de services périphériques offerts sur le numérique.

Les conséquences négatives associées à cette transformation se font sentir principalement sur les revenus publicitaires traditionnels. La fragmentation généralisée des auditoires a incité de nombreux annonceurs à revoir leurs stratégies de placement médiatique ainsi qu'à allouer une partie importante de leur budget publicitaire à des concurrents internationaux présents surtout sur les médias numériques. La Société a pris des mesures afin de maintenir ses cotes d'écoute et sa part importante du marché publicitaire, notamment via la bonification importante de ses investissements en contenu et l'utilisation de nouvelles plateformes de diffusion telles que TVA+.

Les services de location de studios, de mobiles et d'équipements sont tributaires des besoins en services de production des producteurs internationaux et locaux. La demande globale de contenu a cru de façon exponentielle dans les dernières années, notamment en raison de l'émergence et de la multiplication des plateformes de diffusion en contenu et de la consommation de produits de divertissement en temps de pandémie. En contrepartie, la pression sur les coûts de production se fait de plus en plus ressentir avec l'accroissement de la concurrence et l'effritement des revenus disponibles. Dans ce contexte, on assiste également à la mise en place d'incitatifs fiscaux favorables par les autres provinces et pays qui tentent d'attirer les productions étrangères, accentuant ainsi la concurrence canadienne et mondiale dans cette industrie.

Le secteur Magazines continue de faire face à une vaste concurrence dans un marché en constante évolution : consolidation de marché, arrivée de nouveaux joueurs, disparition de certains titres, etc. Le tirage des titres imprimés, calculé en nombre d'exemplaires vendus, a affiché une baisse dans l'ensemble de l'industrie au cours des dernières années. De surcroit, la demande d'espaces publicitaires par les grands annonceurs du commerce de détail dans les médias traditionnels imprimés a diminué en raison d'une évolution des stratégies de marketing axées davantage vers d'autres médias. Afin de répondre à une telle concurrence, la Société assure sa présence sur les médias numériques à l'aide de marques et de sites reconnus, y compris des sites spécialisés.

En plus de contribuer à diversifier ses sources de revenus, le secteur Production et distribution a permis à la Société d'élargir sa présence à l'international, notamment sur les marchés anglophones. Les tendances à la hausse au niveau des besoins en contenu sur les marchés mondiaux, telles que décrites précédemment, ont contribué à l'augmentation du volume de production annuel qu'a connue Incendo au cours des dernières années. Les résultats d'exploitation de ce secteur varient cependant en fonction de facteurs tels que le moment où les productions sont livrées, l'intensification de la concurrence, la conjoncture économique générale, la demande des télédiffuseurs mondiaux, etc. Au cours des dernières années, la Société a élargi le genre de contenu produit selon les demandes et besoins spécifiques de ses clients afin d'arrimer davantage la production de chaque contenu au besoin d'un diffuseur principal et ainsi de s'adapter à la demande du marché.

5

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TVA Group Inc. published this content on 16 February 2023 and is solely responsible for the information contained therein. Distributed by Public, unedited and unaltered, on 16 February 2023 22:55:05 UTC.