Après avoir bondi de plus de 11% vendredi sur fond d'intérêts acheteurs, Ubisoft s'adjuge encore 6,71% à 41,01 euros, soit l'une des plus fortes et rares hausses de l'indice SBF 120. Les fonds d'investissement, KKR et Blackstone s'intéresseraient à l'éditeur de jeux vidéo, affirmait Bloomberg. Aucune négociation sérieuse ne serait cependant en cours.

Ubisoft avait déjà fait l'objet de spéculations en début d'année à propos d'un rachat après l'offre d'Activision Blizzard par Microsoft pour 68,7 milliards de dollars en numéraire. Son capital éclaté en fait une cible idéale. Par le passé, l'éditeur français a cependant déjà résisté à Electronic Arts et à Vivendi.

JPMorgan expliquait alors qu'Ubisoft constitue une cible intéressante car il offre une propriété intellectuelle et une capacité de développement importantes à un prix très modeste. Toutefois, l'analyste pense que toute offre devrait être assortie d'une prime substantielle.

" Nous pensons qu'Ubisoft est attractif pour de nombreux prétendants, ce qui pourrait faire monter les enchères si le groupe est officiellement mis en vente ", indique aujourd'hui Kepler Cheuvreux. " Une offre hostile dans le domaine du jeu est difficile à notre avis, et une défense pourrait bénéficier d'un soutien politique ", prévient Jefferies