(Reuters) - La Bourse de New York a ouvert en ordre dispersé lundi, la décision inattendue de l'Opep+ de réduire davantage la production de pétrole ayant fait grimper les prix du brut et ravivé les inquiétudes quant à la persistance de l'inflation.

Dans les premiers échanges, l'indice Dow Jones gagne 104,32 points, soit 0,31% à 33.378,47 points et le Standard & Poor's 500, plus large, recule de 0,14% à 4.103,45 points.

Le Nasdaq Composite cède 0,63%, soit 76,95 points, à 12.144,96.

L'Opep+ a annoncé dimanche de nouvelles réductions de la production de pétrole à partir de mai et jusqu'à la fin de l'année, une décision surprise qui a fait grimper les prix du brut, éclipsant rapidement l'optimisme suscité vendredi par la publication d'un indicateur montrant des signes de ralentissement de l'inflation aux États-Unis.

Les investisseurs craignent notamment que cette décision n'augmente les pressions inflationnistes et ne pousse les banques centrales à maintenir leur rythme de resserrement monétaire plus longtemps que prévu pour freiner les prix.

Les investisseurs suivront de près la publication à 16h00 (14h00 GMT) de l'indice ISM manufacturier du mois de mars, ainsi que les commentaires de Lisa Cook, gouverneure de la Fed, sur les perspectives économiques et la politique monétaire.

Aux valeurs, les grands groupes énergétiques Exxon Mobil et Chevron profitent du bond du pétrole et augmentent de 3,7% et 4,1% dans les premiers échanges, tandis que les compagnies aériennes United Airlines, Delta et Southwest abandonnent entre 0,5% et 1,8%, la hausse des cours du brut étant susceptible d'alourdir leurs factures en carburant.

Le fabricant de véhicules électriques Tesla, qui a manqué les estimations de livraisons pour son premier trimestre, perd 3%.

McDonald's, qui selon le Wall Street Journal a temporairement fermé ses bureaux aux États-Unis afin d'informer ses employés des licenciements prévus dans le cadre d'une restructuration du groupe, gagne 0,3%.

Endeavor abandonne 1,9%, la société mère de la franchise d'arts martiaux mixtes UFC ayant annoncé d'acquérir World Wrestling Entertainment, qui perd 7,8%.

(Rédigé par Diana Mandiá, édité par Kate Entringer)