Enfant du sud ouest, Pierre Fabre a bâti son empire dans sa région. Tout autour de Castres, siège des laboratoires Fabre, l'enfant du pays, devenu première fortune de la région, essaime ses entreprises et anime l'économie locale.
Jeune pharmacien, Pierre Fabre met au point Cyclo 3, le premier veinotonique à base d'une plante de la région. Ce premier médicament est lancé par les laboratoires Fabre créés en 1961 à Castres.
Les affaires sont florissantes et Pierre Fabre en profite pour diversifier ses produits pharmaceutiques. C'est ainsi qu'il se renforce dans les produits de santé par l'acquisition en 1963 des Laboratoires INAVA. Deux ans plus tard, il ouvre sur les produits dermo-cosmétiques grâce à l'acquisition des laboratoires Klorane. Cette stratégie se poursuit et des noms prestigieux de la pharmacie ou la para pharmacie sont acquises par Pierre Fabre, parmi elles, Ducray (1969), Galenic (1977) et René Furterer (1978).
Pierre Fabre ne néglige pas l'étranger, avec l'implantation de filiales en Espagne, en Italie et en Allemagne, il renforce son groupe en Europe. Il rachète également les laboratoires américains Genesis en 2002 et en 2006, la société brésilienne Darrow Laboratorios, spécialisée dans les produits d'oncologie et de dermo-cosmétique.
En plus de l'ouverture de la station thermale d'AVENE et du Centre d'immunologie de St Julien en Genevois (France), Pierre Fabre manifeste de l'intérêt pour les médias. En 1998, il crée la holding Sud Communication dirigée par Pierre-Yves Révol, pd-g délégué des laboratoires Pierre Fabre.
La holding détient des participations dans de nombreux médias dont 15% du capital du groupe le Midi Libre, et 6% et de la Dépêche du Midi. D'autres médias locaux complètent la collection tel que le quotidien L'Éveil de Haute-Loire, La Gazette de la Loire, Tarn Infos, La Ruche, le Réveil du Vivarais, ...
En 2001, Sud Communication, à la surprise générale, rachète l'agence photographique parisienne Sipa.
Le groupe Pierre Fabre se situe en première ligne dans la lutte contre le cancer. Il y consacre plus de la moitié de son budget recherche et développement (22,8 % du chiffre d'affaires pharmaceutique, proportionnellement l'un des plus importants de la profession).
Par le biais de sa fondation, Pierre Fabre tente de faciliter l'accès aux médicaments aux enfants des pays pauvres et mène une véritable guerre contre la contrefaçon dans les médicaments qui sévit partout et notamment en Afrique touchant ainsi les plus vulnérables.
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