L'entreprise connue pour ses services de sous-titrage pour la télévision et le cinéma a encaissé des mois difficiles, explique le management, entre la perte d'un gros projet (pour des raisons extérieures à la société) et une décélération plus brutale que prévu du marché des DVD et des Blu-ray. En conséquence, le chiffre d'affaires du second semestre fiscal (l'exercice s'achève le 31 mars) sera proche de celui du premier semestre. Et les revenus annuels seront inférieurs de 10% aux objectifs. Si Zoo Digital pense être rentable au second semestre, l'Ebitda ajusté de l'exercice sera nettement inférieur aux prévisions. La trésorerie devrait être proche de celle de la fin de l'exercice précédent.
 
Le CEO Stuart Green se dit déçu de la performance, mais encouragé par l'activité dans les principales lignes de services (doublage et sous-titrage). "Nous restons persuadés que notre stratégie est la bonne", souligne-t-il, d'autant que plusieurs grands groupes médias ont récemment fait part de leur intention de lancer des services OTT, si bien qu'il "ne fait aucun doute que le marché va continuer à se développer de manière significative et avec lui la demande croissante pour les services premium offerts par Zoo". Un sous-titrage qui n'a pas l'air suffisamment explicite pour les investisseurs ce matin.