Après une ouverture positive hier matin, les places européennes ont subi de vifs dégagements, toujours impactées par la crise sanitaire, la prudence ayant été renforcée par l'approche de nombreux résultats d'entreprises. 
Au plus à 5584 points dans les premiers échanges, le CAC40 a finalement terminé en forte baisse de 1.57% à 5472 points, dans le sillage des valeurs cycliques et des bancaires. 
Parmi, les plus fortes baisses, Stellantis a perdu 4.5%, suivie de très près par Airbus (-4.46%), Société Générale (-4.43%) et BNP Paribas (-4.31%). Dassault Systemes et Unibail se sont néanmoins démarquées, avec des gains respectifs de 1.61% et 0.98%.

Outre-Atlantique, les valeurs technologiques sont restées à l'honneur, à l'image du Nasdaq100 qui a engrangé 0.87% à 13483 points, un nouveau record en clôture. Le S&P500 a lui aussi gagné 0.36% à 3855 points tandis que le Dow Jones a perdu 0.12% à 30960 points. 

Ce matin, le CAC40 est de nouveau attendu en baisse de 0.5% doutant du montant du plan de relance américain, certains sénateurs républicains le jugeant excessif.

Techniquement, la dynamique reste baissière sous les 5590 points, voire sous les 5520 points en intraday, seuil coïncidant avec la moyenne mobile à 20 heures. L'indice parisien devrait tester à l'ouverture ses plus bas de la veille. L'enfoncement de la zone des 5450 points ouvrirait la voie aux 5400 points.