Le CAC40 a réservé un accueil plutôt favorable au CPI publié à 13H30 (US à l'heure d'été) : le CAC40 qui était stable à Paris vers 8.020Pts, a pris +0,9% vers 8.090Pts... et les volumes sont aussi anémiques que la veille !

L'indice des prix à la consommation (CPI) américain de février est pourtant une déception : il a augmenté de 3,2% en février (en rythme annuel) et de +0,4% en mensuel (après une progression de 0,3% en janvier). L'inflation 'core', mesure la plus surveillée par la Fed, remonte à 3,8% (en annualisé) contre 3,7% anticipé (et à +0,4% en mensuel contre 0,3% espéré).

Mais il apparaît que c'est loin d'être un gros 'market mover': les T-Bonds US se retendent de +4Pts à 4,1480%, nos Bunds et OAT de +2 à +2,5Pts, ce qui est peu significatif.

Wall Street a rouvert en hausse : +1% pour le S&P500 +1,2% pour le le Nasdaq et +0,5% pour le Dow Jones.

L'Euro a inversé la vapeur, passant de 1,0940$ avant le CPI à 1,0910 (soit -0,1% face au dollar).
Face à un billet plus ferme et des taux US proches de 4,15%, l'Or consolide de -0,8% vers 2.162$.
Le pétrole 'Brent' retombe sur les 82$ à Londres (-0,5%).

Dans l'actualité des valeurs, Accor a conclu un contrat d'achat d'actions visant à racheter un bloc de sept millions de ses propres actions -représentant 2,77% de son capital- auprès de Jinjiang International, pour un montant de 275 millions d'euros.

Nexans annonce le succès d'une émission obligataire pour un montant nominal total de 350 millions d'euros sur une échéance de six ans et un taux d'intérêt annuel de 4,25%, auprès d'une base diversifiée d'investisseurs institutionnels en France et à l'international.

Forvia a également annoncé avoir finalisé une émission obligataire senior précédemment annoncée pour un milliard d'euros, dont 500 millions à échéance juin 2029 au taux de 5,125% et 500 millions à échéance juin 2031 au taux de 5,50%, des obligations cotées à Dublin.

Tout en maintenant sa position 'neutre' sur Teleperformance, UBS réduit drastiquement son objectif de cours, passant de 137 à 95 euros, une nouvelle cible laissant 12% de potentiel de hausse pour le titre du groupe français d'externalisation de la relation client.

'Malgré une valorisation au plus bas, une déflation plus rapide, un risque d'intégration et une faible visibilité sur la prise de décision des clients limitent le potentiel de revalorisation', juge le broker, pour qui le groupe 'a encore un chemin long et incertain pour reconvaincre'.

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