Les séances se suivent et se ressemblent en cette fin d'année. Le CAC 40 ne décolle toujours pas, butant encore sur la résistance des 4.850 points.

Le biais reste légèrement négatif, avec un indice phare qui se contracte d'un peu moins de 0,2% à 4.838 points. Les volumes resteront une nouvelle fois très limités aujourd'hui.

Il semblerait que les intervenants veuillent surtout préserver le gain de plus de 4% enregistré depuis le début de l'année, après plus de 11 mois passés en territoire négatif. Il apparaît en revanche désormais impossible que l'indice phare parvienne à rallier le cap symbolique des 5.000 points d'ici demain soir, comme pouvaient l'espérer certains acheteurs en début de semaine.

Du côté des statistiques, avant le chiffre des stocks hebdomadaires de pétrole outre-Atlantique, le Département américain du Travail a comptabilisé 265.000 nouveaux inscrits hebdomadaires au chômage au titre de la semaine close le 24 décembre, soit un recul de 10.000 en rythme hebdomadaire (chiffre non révisé). Les économistes étaient néanmoins un peu plus confiants, anticipant en moyenne 263.000 nouveaux inscrits.

Sur le marché des changes, l'euro avance d'un peu plus de 0,3% à 1,045, tandis que le baril de Brent gagne 0,8% environ à 56,4 dollars.

Enfin, l'actualité microéconomique est particulièrement calme elle aussi. On signalera tout de même que le titre Sanofi s'adjuge un peu moins de 0,3% alors que la Federal Trade Commission (FTC), l'autorité américaine de protection du consommateur, a fait le point sur les concessions obtenues dans le cadre de l'échange d'actifs des “pharmas” européennes Sanofi et Boehringer Ingelheim. Le régulateur a donné son aval aux cessions proposées par Boehringer Ingelheim aux Etats-Unis.

Air France annonce avoir finalisé l'accord de cession à gategroup de 49,99% du capital de Servair et de transfert de son contrôle opérationnel, pour une valeur d'entreprise de 475 millions d'euros (sur une base de 100%).

Elis annonce avoir également finalisé l'acquisition de 100% des titres SIL (Servicios Industriales de Lavado) en Colombie et entrer ainsi dans un troisième pays de la région, après le Brésil et le Chili, avec l'objectif affiché de rapidement devenir le numéro un du marché colombien.

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