Après avoir signé un nouveau record absolu ce matin à 7977 points (+0,3%), la bourse de Paris achève cette dernière séance du mois de février sur un repli limité de 0,34%, à 7927 points, notamment pénalisée par Veolia (-3,5%) et Pernod Ricard (-1,4%).

Très attendu, l'indice d'inflation des prix PCE aux Etats-Unis s'est établi à +2,4% en rythme annuel en janvier, un taux en baisse de 0,2 point par rapport à celui de décembre 2023, conformément à la prévision de Jefferies.

Toujours sur le front des statistiques US, les dépenses de consommation des ménages ont augmenté de 0,2% le mois dernier par rapport à décembre aux Etats-Unis, pour des revenus en croissance de 1% d'un mois sur l'autre.

Enfin, le département du Travail américain a annoncé +13 000 nouvelles inscriptions aux allocations chômage aux Etats-Unis la semaine du 19 février, à 215.000.

Notons que la moyenne mobile sur quatre semaines -plus représentative de la tendance de fond- est ressortie à 212 500 cette même semaine, soit un repli de 3000 par rapport à la moyenne révisée de la semaine précédente.

Les T-Bonds s'améliorent un peu (-4Pts à 4,235%) et les Bunds et OAT s'alignent avec -4 et -5Pts respectivement... ce qui efface la mauvaise séance de la veille.

D'après le baromètre 'FedWatch', le marché exclut désormais toute réduction du loyer de l'argent en mars et en mai, mais le scénario d'une baisse de taux en juin est jugé crédible par 51% des traders.

Sur le Vieux Continent, les premiers chiffres mensuels de l'inflation en Allemagne publiés à 14h00 témoignent d'une poursuite de la décrue des prix à des niveaux plus observés depuis juin 2021.

Le taux d'inflation en Allemagne, mesuré comme la variation de l'indice des prix à la consommation (IPC) par rapport au même mois de l'année précédente, devrait s'établir à +2,5% en février 2024, son niveau le plus bas depuis juin 2021 (+2,4%).

Dans l'Hexagone, le produit intérieur brut (PIB) en volume au 4e trimestre est légèrement révisé à la hausse et atteint +0,1% (contre une stagnation annoncée en première estimation), selon les données détaillées de l'Insee (mais l'emploi salarié recule de -0,1%).

Par ailleurs, sur un an, selon l'estimation provisoire réalisée par l'Insee en fin de mois, les prix à la consommation en France augmenteraient de 2,9% en février 2024, en léger ralentissement donc après +3,1% en janvier.

Enfin, en janvier 2024, les dépenses de consommation des ménages français en biens se replient sur un mois de 0,3% en volume, après une augmentation de 0,3% en décembre 2023, selon les données CVS-CJO de l'Insee.

Sur le marché des changes, l'euro fait marche arrière avec -0,3% vers 1,081$.

Le Brent se s'arroge près de 0,5% au contact de la résistance des 83,6 dollars le baril.

Dans l'actualité des sociétés françaises, Nexity dévisse de -20% sur le SBF 120 après publication de résultats divisés par 10 au T4 2023, tandis qu'Euroapi plonge de 43% (SBF 120).

Airbus Helicopters indique avoir signé avec Bristow Group un contrat-cadre portant sur jusqu'à quinze hélicoptères H135 (cinq commandes fermes et 10 options), dont les livraisons doivent commencer en octobre 2024.

Arkema publie un résultat net courant de 8,75 euros par action pour 2023 (contre 15,75 euros en 2022) et un EBITDA en chute de 28,9% à 1,5 milliard, soit une marge de 15,8% (contre 18,3% en 2022) dans un contexte de faible demande.
Air France-KLM publie un résultat net de 0,93 milliard d'euros pour 2023, 'permettant un retour à des fonds propres positifs à 0,5 milliard pour la première fois depuis 2019', avec une marge opérationnelle à 5,7%, en amélioration de 1,2 point.

Technip Energies publie au titre de 2023, en données 'IFRS ajusté', un BPA en baisse de 9% à 1,63 euro et une marge d'EBIT récurrent en amélioration de 0,4 point à 7,4%, pour un chiffre d'affaires en recul de plus de 6% à 6,01 milliards d'euros.

Veolia indique avoir généré l'an dernier un chiffre d'affaires de 45,35 milliards d'euros, en croissance organique de 9% et en hausse 4,4% hors effet du renchérissement de l'énergie. L'Ebitda ressort à 6,54 milliards d'euros, soit une croissance organique de 7,8%, au-dessus de la fourchette de +5% à +7% que s'était donné pour objectif l'entreprise.


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