Wall Street retrouve le chemin de la hausse, les indices US terminent au plus haut du jour : si le Dow Jones cède 0,25% à 38.972, le S&P500 clôture dans le vert (+0,17% à 5.078), le Nasdaq Composite avance de 0,37% à 16.035 (à cinq points de son record) et le Nasdaq-100 (+0,2%) finit à 0,15% de son record de clôture des 18.000.

Les opérateurs ayant coutume de faire terminer les indices au plus haut pour finir le mois, cela se présente bien à 48 heures de l'échéance, pour peu que le chiffre de l'inflation 'PCE' ne vienne pas doucher Wall Street jeudi.

Le Nasdaq a profité des hausses de Palo +4%, Micron +2,7%, Netflix +2,4%, Illumina +2%, Apple +0,8%, Alphabet +1%. L'indice n'a pas réussi à rejoindre les 18.000 à cause du repli d'Amgen -2,8%, Electronic Arts -2%, Adobe -1,5%, Broadcom -1%.

Alors que les investisseurs se préparent à plusieurs statistiques de premier plan devant tomber dans les jours qui viennent, le niveau élevé des valorisations menace de condamner la Bourse américaine au surplace.

A 23 fois les bénéfices attendus, l'indice S&P 500, qui affiche déjà une hausse de plus de 6% depuis le 1er janvier, affiche une valorisation supérieure de 35% à sa moyenne historique de 17 fois sur 20 ans, selon Citi.

En ce sens, la publication, jeudi, de l'indice PCE des dépenses de consommation hors alimentation et énergie, l'indicateur privilégié par la Réserve fédérale pour évaluer l'inflation, fera office de test.

Côté statistiques, le moral des ménages américains a subi une nette dégradation en février (de 110,9 à 106,7), selon l'enquête mensuelle du Conference Board. Pour Dana Peterson, son économiste en chef, cette soudaine détérioration reflète l'incertitude persistante qui entoure l'économie américaine.

Les commandes de biens durables aux Etats-Unis ont chuté de 6,1% en janvier par rapport à décembre, soit davantage que prévu. En excluant le secteur des transports, où les commandes ont plongé de 16,2%, elles n'ont toutefois diminué que de 0,3% le mois dernier.

Sur le marché obligataire, la pause des marchés boursiers ('risk-on') et les médiocres chiffres du jour ne favorisent pas de retour sur les Treasuries, le rendement du taux à dix ans américain évoluait autour des 4,300% contre 4,285% lundi.

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