Wall Street continue d'ignorer la tension des taux (la version optimiste y voit une preuve de robustesse de l'économie US) et d'empiler les records : nouveau doublé pour le S&P500 (+0,06%) avec un zénith 'intraday' (5.001) et de clôture (4.998), nouveau record de clôture pour le Dow Jones (+0,13% à 38.726, grâce aux +11,5% de Disney) et double record annuel pour le Nasdaq (clôture à 15.793 et 15.813 en intraday).

Le Nasdaq (+0,24%) a été maintenu dans le vert par NXP +2,9%, Doordash et Booking +3,5%, ON Semiconductors +4,9%. Les indices US sont ainsi bien partis pour aligner une 14ème semaine de hausse sur une série de 15 (la plus longue série haussière depuis 52 ans).

La publication des inscriptions aux allocations chômage aux Etats-Unis a confirmé l'hypothèse d'un 'atterrissage en douceur' de l'économie avec une nouvelle baisse la semaine dernière, de 9.000 à 218.000. Le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités a reculé de 23.000 à 1.871.000 lors de la semaine du 22 janvier.

Les T-Bonds poursuivent symétriquement leur dégringolade avec des rendements qui se tendent vers 4,163% pour le '10 ans' (+6,5 points de base) et vers 4,365% pour le '30 ans' (+6 points de base).

Rendements aux plus haut pour 2024, indices boursiers également au plus haut... les investisseurs paraissent toujours aussi convaincus de la matérialisation d'un scénario de type 'Boucle d'or', ce qui les incite à continuer à se tourner vers les marchés d'actions.

Les résultats des 'GAFAM' ont littéralement porté le 'S&P' et le Nasdaq, mais les résultats publiés après la clôture ce jeudi ont été lourdement sanctionnés : après les -35% de Snap, Pinterest décrochait de -20% et Expedia de -14% peu après 22h00 après avoir légèrement manqué leurs objectifs de chiffre d'affaires. PayPal a chuté de -11,2% en séance.

Notons que le WTI s'est envolé de +3,3% à 76,5$ le baril, tandis que le billet vert restait stable face à l'euro à 1,0775$.

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