Pas de troisième séance de 'doublés records' pour l'ensemble des indices US... mais une petite consolation avec le Nasdaq (Composite et Nasdaq-100) qui battent leurs records historiques de clôture respectifs (mais pas de nouveau record intraday).

La semaine s'achève sur un léger repli qui érode à peine les gains hebdomadaires: le Dow Jones a cédé 0,77% à 39.476, mais a engrangé +2% sur la semaine, tandis que le S&P500 s'est effrité de 0,14% à 5.234, mais a fini sur un score fleuve de +2,3% après deux semaines de consolidation à l'horizontal.

Le Nasdaq Composite a amélioré son précédent record de 0,16% (à 16.429) et a flambé de +2,85% depuis le vendredi des '4 sorcières' qui apparaissait déjà comme une étape haussière décisive. Le Nasdaq-100 (+0,1% à 18.339) et deux titres ont fait la différence: Nvidia +3,1% et Alphabet +2,2%. La hausse a été freinée par Adobe -2,3%, Paypal -2,1%, On Semiconductor -1,5%.

Le S&P500 a été plombé par Lululemon -15,8%, mais aussi et surtout par le secteur immobilier/foncier avec Boston Property -4,3%, Kimco -3,2%, Simon Property -2,5%, Fidelity et Comerica -2,4%, Zions -2,3%, Goldman Sachs -1,6%, Wells Fargo -1,3%.

La tentation des prises de bénéfices sur les indices US est grande face aux valorisations élevées du moment, ce qui pourrait inciter les opérateurs à prendre quelques gains sur les niveaux actuels dans l'attente de nouveaux catalyseurs.

Le dernier en date remonte à la conférence de presse de la Fed mercredi... et une différence d'interprétation des propos de Jerome Powell semble évidente en superposant la trajectoire des T-Bonds, puis celle du S&P500 et du Nasdaq (le '30 ans' était encore au-delà de ses niveaux du 15 mars jeudi soir avant de se détendre de -4,5 points de base vers 4,400%).

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