Carstens était le premier candidat au poste de directeur général du FMI à s'entretenir avec les 24 membres du conseil qui annonceront d'ici au 30 juin le nom du successeur de Dominique Strauss-Kahn qui a démissionné de ses fonctions après avoir été accusé d'agression sexuelle sur une femme de chambre à New York.

La ministre française des Finances, Christine Lagarde, qui fait figure de favorite, rencontrera le conseil d'administration du FMI mercredi.

Carstens a reconnu que Lagarde avait face à lui des chances "très élevées" mais a évoqué le risque d'un "conflit d'intérêt" avec l'Union européenne à l'heure où le FMI est au chevet de la Grèce sur fond de crise de dette européenne.

Lors de son entretien, il a listé quatre défis qui se présenteront au futur directeur général du FMI : accroître la représentation des pays en développement au sein de l'institution, renforcer la surveillance de l'économie au niveau mondial, renforcer la capacité du FMI à prévenir les crises et superviser la coordination politique mondiale.

Il a également plaidé en faveur d'un ajustement de la taille des quotes-parts. Chaque membre du FMI se voit en effet attribuer une quote-part, en fonction de la taille de son économie, qui détermine le nombre de voix qui lui est attribué.

LLesley Wrougton, Marine Pennetier pour le service français