Les dirigeants de l'Union européenne semblaient dimanche plus proches d'un accord sur la zone euro, notamment sur la recapitalisaiton des banques et la démultiplication du Fonds européen de stabilité financière (FESF).

L'indice Nikkei a gagné 1,9%, ou 165,09 points, à 8.843,98 et le Topix, plus large, a pris 11,23 points (1,51%) à 755,44.

Le Nikkei, qui a cédé 0,8% la semaine dernière, a franchi lundi le seuil de résistance de sa moyenne mobile des cinq dernières séances, de ce fait devenu un seuil de soutien à 8.735 points.

"Les nouvelles d'Europe entretiennent l'espoir et Wall Street a réagi à la hausse à ces espoirs, donc le marché japonais rattrape à présent les gains effectués à l'étranger sur des couvertures de position à découvert", a commenté Koichi Ogawa, de Daiwa SB Investment.

"Mais le Japon est confronté à ses propres problèmes avec le yen fort et les inondations en Thaïlande, qui affectent certains groupes manufacturiers. Ces facteurs vont limiter les gains à Tokyo et pousser les investisseurs à reprendre une attitude attentiste, le temps de voir comment évolue la situation en Europe."

Vendredi, le dollar avait chuté à un plus bas historique face au yen, à 75,78, mais a légèrement rebondi depuis.

Le titre Olympus a poursuivi son plongeon pour chuter de 10,72% à 1.099 yens, après avoir touché en séance un plus bas de treize ans et demi à 1.012 yens.

L'action a perdu plus de la moitié de sa valeur depuis le renvoi de son directeur général le 14 octobre. Ce dernier, accusé d'incompétence par la présidence du groupe, dénonce de mauvaises pratiques antérieures à son arrivée à la tête du groupe.

Dans les technologiques, Elpida a fini en hausse de 4,01% à 493 yens, tandis que Sony reculait de 1,29% à 1.536 yens.

Le fabricant de pneumatiques Bridgestone a surperformé le marché en s'adjugeant 4,07% à 1.764 yens, après avoir annoncé son intention de porter son bénéfice d'exploitation de 5,8% du chiffres d'affaires en 2010/11 à 10% en 2016/17.

Lisa Twaronite, Gregory Schwartz pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten