Anticipant une hausse du caoutchouc poussée par leur gouvernement, les négociants thaïlandais s’approvisionnent sur les marchés internationaux.

Les 200 industriels et exportateurs réunis dans la Thaï Rubber Association stockent du caoutchouc avant qu’il n’atteigne les  120 bahts  le kilo (3,8 dollars) souhaités par le gouvernement thaïlandais. Bangkok a fait savoir la semaine dernière qu’il achèterait plus de 10.000 tonnes de caoutchouc en bourse à Tokyo ou Shanghai, jusqu’à ce que le prix local au producteur arrive à un niveau satisfaisant.

Jusqu’ici, les contrats à terme connaissaient une glissade, passés de 324,45 yens le 2 mars à 253 yens le kilo le 16 mai sur le TOCOM, en raison du ralentissement des usines automobiles chinoises, mais ils ont rebondi depuis, à 260 yens par kg.

La Thaïlande est le premier producteur mondial de caoutchouc (3,57 millions de tonnes en 2011-2012), et le premier exportateur de produits dérivés, mais elle ne parvient pas à satisfaire les besoins de ses usines. Cette année, les inondations dans le sud ont perturbé la récolte de la principale région productrice, et creusé le déficit.