Michel Ohayon [SPIIC], un promoteur en quête de cash flow
Par La Rédaction
Michel Ohayon a fait parler de lui voilà un an, alors qu'il avait approché le groupe Partouche en vue de le racheter à la famille de ses fondateurs. Quelques mois plus tard, il avait proposé une offre à 21,5€ par titre, ce qu'avait refusé la famille Partouche. Ce n'est peut-être pas ce que cette dernière a fait de mieux, vu le cours actuel de l'action Partouche (14€ le 1er octobre 2007).
Selon le journal Sud-Ouest, il avait déclaré en octobre 2006, à propos des jeux d'argent : « je lis que c'est un marché mûr qui ne progresse plus que de 2 % par an. Mais 2 %, ce n'est déjà pas mal ». Et il n'a pas échappé à l'homme d'affaires que le secteur des jeux est à la veille d'une ouverture à la concurrence qui fera la part belle aux opérateurs privés.
Une fortune reposant sur la pierre
Avec la Financière Immobilière Bordelaise (FIB) et le groupe SPIIC, Michel Ohayon est au centre d'une galaxie de sociétés civiles immobilières qui couvrent la France entière. Sa fortune remonte au début des années 90, lorsque la crise immobilière faisait rage. Après s'être lancé dans la distribution de prêt-à-porter, il a commencé à racheter des locaux commerciaux. Et de fil en aiguille.... Il est maintenant cité parmi l'un des 100 premières fortunes professionnelles françaises.
Un de ses derniers projets en date est l'ouverture du Grand Hôtel de Bordeaux, un magnifique bâtiment du XVIIIème siècle situé place de la Comédie. Le projet a pris un peu de retard mais en dit long sur l'appétit de M. Ohayon pour le secteur des loisirs.
Manifestement, Michel Ohayon aime les activités qui rapportent des cash flows importants et récurrents : immobilier, location de parkings, casinos. La question est : à défaut de Vinci Park et des casinos Partouche, quelle sera sa prochaine cible ?
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