Actualise cours, ajoute stocks américains

Londres (awp/afp) - Les prix du pétrole retrouvaient des couleurs mercredi en fin de séance européenne, au lendemain d'un plongeon, après la publication par l'EIA d'une baisse surprise des stocks de brut aux Etats-Unis.

Vers 14H55 GMT (16H55 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 40,79 dollars à Londres, en baisse de 0,58% par rapport à la clôture de mardi, après être descendu jusqu'à 40,30 dollars.

Le contrat pour livraison en décembre, qui devient la référence a partir de jeudi, gagnait quant à lui 0,58% à 41,80 dollars.

A New York, le baril américain de WTI pour novembre était aussi en hausse de 1,02% à 39,69 dollars.

La veille, les deux indices de référence ont cédé plus de 3%, le WTI perdant même plus de 5% en séance.

Dans le rouge en début de journée, les cours se sont redressés petit à petit avant de connaître une nette accélération à la sortie du rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) à 14H30 GMT.

Celui-ci a fait état d'un recul des stocks commerciaux de pétrole brut aux Etats-Unis pour la troisième semaine consécutive, déjouant les attentes des analystes qui s'attendaient à une hausse de 1 million de barils.

Le rebond des cours du brut restait toutefois limité par les nuages qui s'accumulent sur la demande, tandis que l'offre est amenée à croître avec le retour sur le marché de la Libye.

"Le nombre croissant de cas de Covid-19 continue de tirer la sonnette d'alarme sur la demande", avait indiqué plus tôt dans la journée Avtar Sandu, analyste de Phillip Futures.

Les acteurs du marché restent également attentifs au conflit entre l'Azerbaïdjan et les séparatistes arméniens au Nagorny Karabakh, région stratégique pour le transport de pétrole, qui dure depuis quatre jours.

Le président azerbaïdjanais Ilham Aliev a juré mercredi de poursuivre les opérations militaires jusqu'au retrait des forces arméniennes de cette zone. Plus tôt dans la journée, le Premier ministre arménien Nikol Pachinian avait jugé prématurée l'idée de pourparlers avec l'Azerbaïdjan, sous l'égide de la puissance régionale russe.

bp/ktr