Production mondiale 2010-2011 :
827,5 Mt. Dont États-Unis : 38%, Chine : 21%, Brésil : 7%, UE : 7 %, Argentine : 3%, Inde 2,6%, Mexique : 2,5%. Prévisions 2011-2012 : 864,1 Mt.
Consommation mondiale 2010-2011 :
842,9 Mt. Dont États-Unis : 34%, Chine : 21%, UE : 7%, Brésil : 6 %, Mexique 3,4%, Inde : 2,1%. Prévisions 2011-2012 : 867,6 Mt.
Exportations 2010-2011 :
91,7 Mt. Dont USA : 49%, Argentine : 16,5%, Brésil : 13%, Ukraine : 5,5%, Inde : 3,4%.
Importations 2010-2011 :
91,7 Mt. Dont Japon : 17%, Mexique : 9%, Corée du Sud : 9%, UE : 8%, Egypte : 6%, Taïwan : 4,5%.

Stocks de fin de saison 2010-2011 : 128,8 Mt.

Cotation : Chicago Board of Trade (CBoT), en US cents/boisseau.
*Source : USDA – Février 2012

L’alimentation animale est le premier débouché du maïs, mais l’éthanol est de plus en plus important sur le marché.

L’offre
Le maïs est la céréale la plus cultivée au monde, devant le blé. Les États-Unis, à l’origine de la moitié des exportations mondiales, dominent largement le marché.

La demande
Dans les pays industrialisés, le maïs est généralement la base de l’alimentation animale. Celle-ci absorbe ainsi plus de 70% de la production mondiale. Le reste est majoritairement destiné à l’industrie, notamment agroalimentaire. Depuis plusieurs années, la production d'éthanol à base de maïs est en plein essor, notamment aux Etats-Unis.

L’évolution
La récolte 2011-2012, perturbée par la sécheresse aux Etats-Unis, au Mexique et en Amérique du Sud, devrait malgré tout progresser de 4% par rapport à l'année précédente, grâce à l'augmentation des surfaces. Le développement de l'éthanol comme carburant automobile provoque en effet un accroissement des besoins en maïs. Aux Etats-Unis, premier producteur et exportateur mondial, les surfaces plantées devraient atteindre un sommet lors de la campagne 2012-2013, avant de se maintenir à un niveau élevé pendant au moins une décennie, selon l'USDA.
En Chine, la production s'accroît régulièrement et devrait de nouveau battre un record cette année. Mais la consommation augmente également rapidement, et alors qu'il était auto-suffisant jusqu'en 2010, le pays a désormais recours à l'importation pour satisfaire sa demande intérieure.
Du fait des besoins croissants et des incertitudes sur le niveau d'offre, déficitaire depuis deux ans, les prix mondiaux sont très volatils mais orientés à la hausse depuis 2010. Après avoir atteint un pic en septembre 2011 à 7,87 dollars le boisseau, les cours sont redescendus sur le Chicago Board of trade (CBoT), mais au-delà de 6,40 dollars, contre 3,60 dollars début 2010.