La journée des '3 sorcières' s'achève sur une consolidation de -0,65% du CAC40.
Etant donné que le bilan hebdomadaire était neutre la veille, le repli global ressort quasi équivalent au score de cette dernière séance du terme boursier d'octobre.

L'échéance octobre des contrats sur indices a donc expiré à 16H pour le CAC40 (-0,5% moment là) et il ensuite accéléré sa baisse jusque vers 5.620Pts avant de se redresser vers 5.636.

Les places européennes s'en tirent bien avec -0,3% car Wall Street a plus que doublé ses pertes depuis 17H35, avec un Dow Jones qui cède -0,8%, le Nasdaq à -1,3%.
Parmi les sujets qui continuent de dominer les conversations, la question du Brexit se taille la part du lion.

Mais cette semaine a également été très riche en trimestriels (mitigés, avec aujourd'hui de nombreux 'warnings' dévastateurs) et en statistique qui n'ont vraiment rien de rassurant.
La dernière de la semaine s'inscrit dans le même esprit : l'indicateur avancé du Conference Board s'est inscrit en baisse de -0,1% le mois dernier et s'affiche ainsi à 111,9 en septembre, après une baisse de -0,2% en août (les économistes l'anticipaient pour leur part en hausse de +0,1%).

Les marchés ont donc été jusqu'au bout abreuvés de mauvais chiffres, de révisions à la baisse des perspectives mais ont été maintenus toute la semaine en lévitation par les opérations techniques de basculement de l'échéance octobre vers novembre. Unje fois ce cap franchi, les prises de bénéfices -sous les plus hauts historiques en Europe et à Wall-Street s'enclenchent logiquement.

Toutes les interrogations relatives au Brexit ne sont pas levées... mais elles le seront peut-être ce samedi.

'Des nouvelles selon lesquelles l'Union Européenne et le Royaume Uni ont atteint un accord préliminaire ont soutenu les marchés, mais les gains ont été freinés par la crainte d'un rejet du compromis par le parlement britannique', note Wells Fargo.

Emmanuel Macron qui prononçait en direct un discours au sommet européen (vers 15H) se dit opposé à une poursuite des négociations sur le Brexit après le 31 octobre.

Du côté des valeurs, le titre du groupe Renault s'affiche en baisse de -11,5% au lendemain d'une nette révision de ses objectifs pour 2019.

'Le chiffre d'affaires publié du Groupe devrait être en baisse de 3% à 4% (objectif précédent : proche de l'an dernier à taux de change et périmètre constants). La marge opérationnelle du Groupe devrait être de l'ordre de 5% (objectif précédent : de l'ordre de 6 %). Le free cash-flow opérationnel de l'Automobile devrait être positif au second semestre mais sans garantir qu'il le sera pour l'année (objectif précédent : free cash-flow opérationnel de l'Automobile positif pour l'année)' a indiqué le groupe.

Oddo BHF revoit à la baisse sa recommandation et son objectif de cours sur le titre Renault. Le bureau d'analyses passe d'achat à neutre sur la valeur, et révise son objectif de cours, qui passe de 90 à 61 euros.

Jefferies réitère son opinion 'sous-performance' sur Renault et ajuste son objectif de cours de 42 à 40 euros.

A l'occasion de son point d'activité, Danone (-8,%, c'est vraiment très sévère) déclare viser désormais, pour 2019, une croissance du chiffre d'affaires entre 2,5% et 3% en données comparables (contre précédemment autour de 3%) et une marge opérationnelle courante supérieure à 15% (objectif inchangé).

Thales (-5,5%) ajuste à la baisse son objectif de croissance organique 2019 et confirme tous ses autres objectifs financiers à court et moyen-terme. Le groupe vise une croissance de l'ordre de 1%.

Le chiffre d'affaires d'Accor atteint 1 049 millions d'euros au troisième trimestre 2019, en croissance de 10,9% en données publiées et de 4,1% en données comparables.

Le chiffre d'affaires de Vivendi (+1%) s'élève à 3 970 millions d'euros au troisième trimestre 2019, en croissance de 16,7 % par rapport à la même période de 2018.

Invest Securities réaffirme son opinion 'achat' sur Faurecia avec un objectif de cours ajusté de 62 à 60 euros, au lendemain d'un chiffre d'affaires trimestriel en ligne avec le consensus et les attentes du bureau d'études.

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