Le groupe suédois, dont certains produits sont distribués sous les marques Frigidaire, Zanussi et AEG-Electrolux, a précisé que la demande dans ses principaux marchés s'était redressée plus rapidement que prévu.

En février, Electrolux s'était borné à dire qu'il prévoyait une "modeste" croissance cette année sur ses marchés.

Son concurrent Whirlpool, le numéro un mondial du secteur, a également fait état lundi d'un bénéfice trimestriel et de prévisions supérieurs aux estimations de Wall Street, notamment grâce à la demande en provenance du Brésil, d'Asie et d'Amérique du Nord.

Electrolux a enregistré au premier trimestre un Ebit de 1,33 milliard de couronnes suédoises (139 millions d'euros) hors éléments exceptionnels, contre un bénéfice de 38 millions il y a un an et 1,02 milliard attendu par les analystes interrogés par Reuters.

Le directeur général du groupe, Hans Straberg, dans un communiqué séparé, a déclaré que les cours des matières premières devraient augmenter mais que la hausse des coûts qui en découlera ne devrait pas dépasser un milliard de couronnes et que son objectif de marge restait atteignable.

"Bien qu'il demeure encore une grande incertitude et que beaucoup de choses puissent arriver durant le reste de l'année, 2010 pourrait être l'année durant laquelle nous nous approcherons de notre objectif d'une marge opérationnelle de 6%", a-t-il dit.

Des mesures de réduction de coûts, accompagnées de fermetures de sites en Europe et en Amérique du Nord, ont permis à Electrolux d'amortir le ralentissement des dépenses des consommateurs l'an dernier.

Electrolux a dit qu'il évaluerait des mesures pour doper son efficacité sur le site français de Revin, qui produit des machines à laver, et sur le site italien de Forli, qui fabrique des cuisinières, ce qui se traduirait par une charge de quelque 200 millions au deuxième trimestre.

A la Bourse de Stockholm, le titre qui a ouvert en hausse de 3,8% dans la foulée de ces annonces, ne gagnait plus que 0,33% à 184,60 couronnes à 7h32 GMT.

Niklas Pollard et Katarina Gustafsson, Alexandre Boksenbaum-Granier pour le service français, édité par Dominique Rodriguez