Le développement de la fibre optique présente des bénéfices politiques, le budget « fibre optique » a été rapidement déployé pour regagner des parts de marché dans les zones urbaines. La progression de l’installation est, par ailleurs, corrélée aux niveaux de nouvelles mises en chantier.
 
La réduction des coûts liés à la production des « switchs » téléphoniques ainsi qu’une augmentation de la politique tarifaire devrait permettre au groupe de renouer avec la croissance d’ici à 2013. Ces réductions de coûts pourraient représenter jusqu’à 400 millions d’euros et Nomura reverrait alors ses prévisions qui sont actuellement négatives.
 
Au niveau du marché « mobile », de nouveaux concurrents aux offres très agressives sont ou vont apparaître sur le marché faisant peser une forte pression sur les prix du groupe, celui ci envisagera alors de lancer une seconde marque pour concurrencer ces nouvelles marques à bas coûts.
 
Ces derniers temps la frilosité des investisseurs sur la valeur était notable. Si l’optimisation du portefeuille peut fournir un certain répit aux bénéfices, il n’empêche que le groupe doit stabiliser ses revenus et optimiser ses rendements pour redonner confiance aux investisseurs, selon Nomura. Même avec des une augmentation des prix dans le secteur mobile, la visibilité de la société reste faible, note le broker.