Le bénéfice net a reculé à 774 millions de dollars contre 1.034 millions à la même période de l'année précédente, précise le groupe d'ingénierie helvético-suédois dans un communiqué. Les analystes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un bénéfice net de 670 millions.

Le résultat opérationnel (Ebit) a reculé de 19% à 1.156 millions, au lieu de 1.419 millions, la marge s'affaissant à 14,6% contre 17,9% un an plus tôt. Les marchés anticipaient un Ebit de 978 millions.

Le chiffre d'affaires est resté stable 7,9 milliards, dépassant les attentes qui le voyaient à 7,8 milliards, tandis que les entrées de commandes se sont étoffées de 16% à 8,2 milliards, contre 7,06 milliards il y a un an. En monnaies locales, il en ressort une hausse du C.A. de 18%.

Les analystes tablaient sur des entrées de commandes de 7,87 milliards.

Les perspectives restent toutefois empreintes de prudence. "Les dépenses dans les équipements de courant restent atones, une tendance qui devrait se maintenir jusqu'à l'année prochaine", a reconnu le directeur général Joe Hogan, cité dans le communiqué.

Si le groupe pense toujours que ses activités de court et moyen cycle continueront d'alimenter sa croissance jusqu'au début 2011, il estime que les perspectives restent mitigées pour le reste de l'année dans ses activités de cycle long, faisant ainsi écho à ses prévisions de septembre.

"Nous voyons toujours des opportunités de croissance, surtout dans les domaines des énergies renouvelables et de l'efficacité industrielle ainsi que dans les marchés émergent", a ajouté le directeur général, rappelant que le trimestre écoulé a déjà vu une "demande en hausse sensible, surtout dans ces pays".

Pascal Schmuck, édité par Wilfrid Exbrayat