Le groupe français, numéro un européen de l'hôtellerie avec des chaînes telles que Raffles, Sofitel ou Ibis, s'attend désormais à un excédent brut d'exploitation compris entre 820 et 840 millions d'euros en 2019. La limite haute de cette prévision était auparavant fixée à 850 millions d'euros.

Au troisième trimestre, le chiffre d'affaires a grimpé de 10,9% à 1,049 milliard d'euros, soit une croissance de 4,1% en données comparables.

Le revenu par chambre disponible (RevPAR), mesure essentielle de l'activité dans l'hôtellerie, a progressé de 0,7% mais avec des "performances contrastées selon les régions", dit le groupe dans un communiqué. Cet indicateur a ainsi augmenté de 1,2% en Europe alors qu'il s'est contracté de 1,1% en Asie-Pacifique.

"Les conséquences des tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis, combinées aux troubles à Hong Kong, ont conduit à la détérioration des conditions de marché en Chine", dit Accor. "L’ensemble de la zone, y compris l’Australie, est touché par ce ralentissement économique."

(Maya Nikolaeva et Bertrand Boucey, édité par Jean-Michel Bélot)