Genève (awp) - Le laboratoire plan-les-ouatien Addex Therapeutics a vu ses revenus et ses liquidités s'amenuiser en 2019. Ses dépenses de recherche et développement ainsi que d'autres coûts ont augmenté, accentuant sa perte.

Les revenus ont été sabrés de près de moitié l'an dernier, à 2,7 millions de francs suisses, selon le communiqué publié mercredi. La base de comparaison est défavorable, il avait bénéficié en janvier 2018 d'un paiement initial de 5 millions de dollars d'Indivior.

Ses dépenses en recherche et développement ont plus que doublé à 12,4 millions de francs suisses, notamment à cause d'une hausse des coûts externalisés liés au programme sur le Dipraglurant.

Au 31 décembre, ses réserves de liquidités ont fondu de près de 10 millions, à 31,5 millions de francs suisses. Sa perte nette a atteint -14,8 millions, contre -1,6 million un an plus tôt. L'entreprise a fait face à une augmentation des créances et des charges à payer, notamment à cause du programme sur le Dipraglurant et des frais de services en raison de la récente cotation au Nasdaq.

En mars, Addex a dû reporter son étude pivot pour le traitement expérimental dipraglurant, dans l'indication contre la dyskinésie induite par les traitements à la lévodopa administrés aux malades de Parkinson. Le laboratoire se dit prêt à la lancer "dès que la crise du Covid-19 sera passée".

La Banque cantonale de Zurich calcule que le récent apport de liquidités octroyé par Indivior pour le lancement d'une étude clinique précoce en début d'année prochaine ainsi que l'obtention de diverses bourses devraient permettre de reporter l'étude sur le dipraglurant de jusqu'à trois trimestres, sans avoir à lever de nouveaux capitaux.

A 11h35, la nominative Addex abandonnait 3,9% à 1,11 franc, dans un SPI en retrait de 0,98%.

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