Zurich (awp) - Le laboratoire genevois Addex Therapeutics a accru sa perte au premier trimestre sur un an et vu ses liquidités diminuer, en raison notamment de l'augmentation des coûts de recherche et développement.

La société basée à Plan-les-Ouates a fait part de revenus, provenant en majorité de contrats avec les clients, de 952'000 francs suisses sur les trois premiers mois de l'année, gonflant de 35%, selon le communiqué paru mercredi.

Les dépenses en recherche et développement ont pris l'ascenseur, augmentant de plus de 40%, à 3,6 millions de francs suisses, en raison d'une hausse des coûts externalisés liés au programme sur le dipraglurant.

La perte nette s'est accentuée de 1,2 million de francs suisses, à 3,4 millions de francs suisses. Les liquidités ont diminué de 30% sur un an à 27,1 millions de francs suisses à fin mars.

La société, cotée au Nasdaq depuis janvier, indique que l'étude pivot sur le traitement expérimental dipraglurant, contre la dyskinésie induite par les traitements à la lévodopa administrés aux malades de Parkinson, "est prête à commencer" avec les patients. Elle est soumise à la levée des restrictions du système de santé américain liées au coronavirus.

Mirabaud pense que le laboratoire prévoit une levée de fonds pour financer ses opérations en cours et particulièrement l'étude pivot de phase III sur le dipraglurant.

De son côté, la Banque cantonale de Zurich note qu'Addex "est dans les starting-blocks" pour son étude sur le dipraglurant. "Le démarrage prévu en janvier a dû être reporté en raison de la pandémie de coronavirus aux Etats-Unis". L'analyste Michael Nawrath estime qu'au fur et à mesure que la situation se stabilisera, les hôpitaux disposeront à nouveau des capacités pour mener des essais cliniques. Le démarrage est attendu au plus tard au troisième trimestre 2020.

Vers 10h10, le titre dégringolait de 5,4% à 1,305 franc, dans un SPI à l'équilibre.

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