Le groupe suisse, qui a pour concurrents le néerlandais Randstad et l'américain Manpower, réalise environ 60% de son chiffre d'affaires en Europe, où les entreprises hésitent à recruter sur fond de perspectives économiques moroses.

"Le développement du chiffre d'affaires en juillet a été légèrement plus faible, principalement à cause de la France et du Japon", a déclaré Adecco dans un communiqué, ajoutant qu'il continuerait à se concentrer sur le contrôle des prix et des coûts.

Le groupe a publié au titre du deuxième trimestre un bénéfice net en baisse de 20% à 113 millions d'euros, affecté par des charges d'intégration et de restructuration ainsi que par un taux d'imposition plus élevé.

Il est cependant supérieur aux attentes des analystes interrogés par Reuters, qui tablaient en moyenne sur un bénéfice net de 100 millions d'euros.

Adecco a par ailleurs confirmé son objectif d'une marge brute d'exploitation avant intérêts, impôts et appréciation de 5,5% à la fin du premier semestre.

Son chiffre d'affaires a toutefois reculé de 4% à 5,2 milliards d'euros, avec des replis à deux chiffres en France, en Espagne, au Portugal, en Italie et au Japon.

En Bourse, le titre Adecco perd 2,79% à 43,57 francs suisses vers 10h40 GMT, quand l'indice SMI des valeurs vedettes de la Bourse de Zurich progresse de son côté de 0,97%.

Andrew Thompson, Blandine Hénault pour le service français, édité par Natalie Huet

Valeurs citées dans l'article : Adecco SA, RANDSTAD, Manpower Inc