En 2019, Adidas ne fera progresser ses ventes que de 5 à 8%, après avoir connu une croissance de 8% en 2018. Cette annonce à suffi à faire plonger le titre en bourse, même si le groupe a expliqué qu'elle est due à des goulets d'étranglement. La prévision est comparée à celle du grand rival Nike, qui prévoit une hausse à deux chiffres. Le management s'est employé à rassurer la communauté financière et précisant que les tensions commerciales sino-américaines ne sont pas à l'origine de ces perspectives moins reluisantes qu'attendu.
 
Au quatrième trimestre 2018, le chiffre d'affaires a progressé de 5% sur une base comparable, à 5,234 milliards d'euros, contre un consensus moyen de 5,2 milliards. Le bénéfice de 108 millions d'euros a lui aussi dépassé les attentes (88 millions d'euros). Baader Helvea reste acheteur du titre, qu'il valorise 220 EUR. Le bureau de recherche suisse avait anticipé la réaction négative du titre, puisque le consensus était positionné sur le haut de la fourchette de croissance annoncée par Adidas. "Bien que la société a enregistré une forte augmentation de la demande de vêtements à prix moyen, Adidas ne sera pas en mesure de couvrir immédiatement la totalité de cette demande en raison de goulets d'étranglement dans la chaîne d'approvisionnement", écrit de son côté DZ Bank (conserver, objectif 230 EUR), qui s'attend à une perte de parts de marché contre Nike aux Etats-Unis début 2019. Une présentation est prévue à 15h00.