Cependant, les investisseurs avaient fait monter le titre de l'équipementier sportif allemand ces dernières semaines dans l'espoir d'une révision à la hausse de ses perspectives, à l'image des annonces faites par son concurrent Puma, encore détenu en partie par Kering.

De ce fait, l'action Adidas, en progression de près de 50% depuis le début de l'année au cours de clôture de mercredi de 273,55 euros, est en repli de près de 5% à l'ouverture dans des échanges d'avant-Bourse à Francfort.

Le chiffre d'affaires du deuxième trimestre a augmenté de 4% ajusté des effets de change, à 5,51 milliards d'euros contre un consensus des analystes financiers de 5,54 milliards.

Adidas avait dit en mars que des problèmes dans sa chaîne d'approvisionnement en Amérique du Nord allaient avoir un impact négatif sur la croissance de ses ventes du premier semestre.

Mais le groupe se dit confiant pour la seconde partie de l'année, ce qui lui permet de confirmer ses objectifs annuels d'une croissance des ventes (hors change) allant de 5% à 8% et d'un bénéfice net tiré des activités poursuivies entre 1,88 et 1,95 milliard d'euros.

(Emma Thomasson, Benoit Van Overstraeten pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Kering, Puma, adidas AG