La participation de l'Etat français dans le groupe ADP, exploitant des aéroports de Roissy et d'Orly mais aussi de plateformes à l'étranger, suscite déjà les convoitises d'au moins trois consortiums d'investisseurs, assure l'agence de presse Reuters. Paris prévoit de réaliser la privatisation d'ADP dans le courant de l'année prochaine, sans doute en même temps que celle d'Engie et de la Française des Jeux. Selon Reuters, les trois pools d'investisseurs candidats sont menés respectivement par le fonds Global Infrastructure Partners (GIP), par Vinci et par le fonds australien IFM.

"Le groupe coté à Milan Atlantia a aussi envisagé de participer à l'appel d'offres en prenant la tête d'un quatrième consortium. Mais ce projet pourrait être remis en cause par l'effondrement d'un viaduc autoroutier à Gênes qui a fait 38 morts au dernier bilan, selon des banquiers et analystes", précise l'agence.

Selon l'une des sources de Reuters, au moins une douzaine de consortiums participeront au premier tour de l'appel d'offres, ajoutant que chacun d'entre eux inclurait un spécialiste aéroportuaire ou un fonds ayant déjà des actifs dans le secteur.

Valeurs citées dans l'article : Aéroports de Paris, Vinci