Aéroports de Paris perd 1,75% à 191 euros, le gérant d’aéroports ayant dévoilé des résultats semestriels un peu faibles hors les contributions de TAV Airports (gestionnaire aéroportuaire turc) et Airport International Group (l’aéroport d’Amman). Ils sont intégrés dans les comptes depuis respectivement le second semestre 2017 et le deuxième trimestre 2018, ce qui s’est traduit par un bond de 33,6% de l’Ebitda à 815 millions d'euros.

Il reflète "une très belle performance de TAV qui masque une faiblesse des Commerces et Services", fait remarquer Oddo BHF. L'Ebitda des Commerces et services a ainsi reculé de manière inattendue de 4% à 243 millions d'euros.

Le chiffre d'affaires semestriel d'ADP a atteint 2,1 milliards d'euros, en hausse de 43,9 %. Hors intégration de TAV Airports et AIG, le chiffre d'affaires est en croissance de 3%, à 1,502 milliard d'euros.

Aéroports de Paris a par ailleurs bien relevé ses objectifs annuels, mais seulement grâce au relèvement, annoncé le 27 juillet, des prévisions de TAV Airports. Il vise désormais une croissance comprise entre 17% et 22% de son Ebitda consolidé contre de +10% à +15% auparavant, avec l'effet en année pleine de l'intégration globale de TAV Airports et l'effet de l'intégration globale d'AIG.

L'Ebitda de TAV Airports est anticipé en augmentation de 14% à 16% en 2018 contre de +5% à +7% précédemment. Il devrait en effet connaître une croissance du trafic supérieure à 30% alors qu'il était auparavant anticipé en progression de 10% à 12%.

Hors intégration de TAV Airports et d'AIG, l'Ebitda consolidé d'ADP est toujours anticipé en progression de 2,5% à 3,5%.

Enfin, le groupe a maintenu son objectif d'un taux de distribution de 60 % du résultat net part du groupe 2018 pour le dividende