Les bénéfices sont encore susceptibles d'être étoffés cette année, a toutefois observé Alexandre de Juniac, ajoutant que l'organisation publierait de nouvelles prévisions la semaine prochaine.

Celles du mois de décembre étaient basées sur un prix du baril de pétrole à 60 dollars, a-t-il précisé. Le baril de Brent se traite actuellement au-dessus des 77 dollars et a gagné quelque 15% depuis le début de l'année.

"Nous sommes probablement au point culminant du cycle (de profits). Pour l'année prochaine, nous ne savons pas encore mais ils seront probablement moins bons", a poursuivi Alexandre de Juniac, qui s'exprimait avant l'assemblée générale annuelle de l'IATA, qui débute dimanche.

Des compagnies aériennes comme Singapore Airlines et AirAsia Group ont publié de solides résultats pour le trimestre clos en mars à la faveur d'un afflux de touristes dans la région.

En décembre, l'IATA avait prévu pour 2018 un bénéfice net record pour l'ensemble du secteur de 38,4 milliards de dollars (32,9 milliards d'euros), dont 27,9 milliards de dollars pour les compagnies américaines et européennes.

L'IATA regroupe 280 compagnies aériennes représentant 83% du trafic mondial.

Alexandre de Juniac a dit que les prix élevés des carburants n'avaient pas encore été répercutés sur les tarifs et que les coûts des infrastructures et salariaux ainsi que les taxes augmentaient.

(Jamie Freed; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

Valeurs citées dans l'article : Singapore Airlines Ltd., Airasia Group BHD