Le gouvernement américain a annoncé qu'il allait détailler ce lundi le rétablissement de ses sanctions contre l'Iran, une décision dénoncée par l'Union européenne.

ATR, coentreprise à parité entre Airbus et l'italien Leonardo, a confirmé dans un communiqué la livraison à IranAir de cinq ATR 72-600.

Cela porte à 13 le nombre d'appareils réceptionnés par la compagnie iranienne sur une commande de 20 unités passée en 2017 par la compagnie IranAir à la suite de la levée des sanctions liées au programme nucléaire du pays.

"La prochaine étape consistera à travailler à l'obtention d'une autorisation adéquate de l'administration américaine pour garantir un niveau raisonnable de maintenance", précise le président exécutif d'ATR Christian Scherer, cité dans le communiqué.

En vertu de la décision prise par Donald Trump de retirer les Etats-Unis de l'accord conclu entre six puissances (les cinq membres du Conseil de sécurité plus l'Allemagne) et Téhéran, la majeure partie des entreprises doivent cesser de faire des affaires avec l'Iran à partir du 6 août, au terme d'une phase de transition (wind-down period).

"Nous consacrerons le reste de l'année à exécuter nos plans comme prévu et à renforcer notre leadership sur le marché de l'avion régional", ajoute-t-il.

(Cyril Altmeyer, édité par Benjamin Mallet)

Valeurs citées dans l'article : Airbus SE, Leonardo