Six ans après son lancement, la jeune pousse a réalisé un cinquième tour de table qui lui permet d'entrer dans le cercle restreint des licornes européennes avec une valorisation revendiquée à plus d'un milliard d'euros.

Doctolib, qui affiche plus de 30 millions de visites de clients par mois sur sa plateforme de mise en relation avec des professionnels de santé, fait notamment entrer à son capital le fonds américain General Atlantic.

Acteur clef du financement de la tech, General Atlantic, qui compte 31 milliards de dollars d'actifs sous gestion, a notamment accompagné Alibaba ou Airbnb et a fait du secteur de la santé l'une de ses priorités d'investissement.

Les investisseurs historiques de Doctolib - parmi lesquels bpiFrance, Eurazeo, Kernel et Accel - ont également participé à l'augmentation de capital au terme de laquelle les fondateurs et dirigeants de la société demeurent majoritaires.

"Grâce à cette levée de fonds, Doctolib souhaite poursuivre ses investissements en France et en Allemagne, accélérer le déploiement de son service de téléconsultation, améliorer encore ses produits et s’implanter dans de nouveaux pays", explique la start-up dans un communiqué.

Doctolib, qui emploie aujourd'hui 750 personnes en France et en Allemagne, ambitionne en particulier de doubler ses équipes dans les deux pays à l'horizon des trois prochaines années.

La société, qui ne communique pas ses comptes, signe une forte croissance de ses revenus grâce à sa plateforme qui donne des renseignements sur les praticiens et les établissements de santé, permet de prendre des RDV et réduit le nombre de désistements pour les professionnels.

Doctolib, qui tire ses revenus de l'abonnement (109 euros) que souscrivent les acteurs de la santé pour utiliser sa plateforme, a récemment lancé une nouvelle offre de téléconsultation tout en rachetant son rival MonDocteur dans le but de grossir.

A la faveur de sa nouvelle levée de fonds, la société compte également développer de nouveaux services et s'implanter dans d'autres pays, précise le communiqué, sans nommer les zones visées.

(Gwénaëlle Barzic et Mathieu Rosemain, édité par Jean-Michel Bélot)