Au terme du 1er semestre de son exercice 2014, l'assureur allemand Allianz a enregistré un résultat net part du groupe en légère hausse de 3% à 3,4 milliards d'euros (7,41 euros par action), grâce à une performance marquée à 2e trimestre (+ 10,5%). Le président du groupe, Michael Diekmann, a relevé les prévisions de résultat opérationnel de l'exercice dans le haut de la fourchette précédemment annoncée.

Alors que l'indice allemand DAX 30 dérape de 1,1% ce matin, l'action Allianz figure parmi les rares valeurs en hausse dont elle tient la tête, en prenant 1% à 122,5 euros.

Sur la première moitié de l'exercice, les ventes ont augmenté de 7,8% à 63,4 milliards d'euros, ce qui constitue un nouveau record historique.

Le résultat opérationnel a augmenté de 6,4% à 5,5 milliards d'euros. Si la contribution de la Gestion d'actifs (- 22,5%, avec 1.814 milliards d'euros d'encours sous gestion à fin juin contre 1.738 milliards fin décembre 2013) a notamment souffert de la faiblesse de l'environnement de taux, l'Assurance dommages et l'Assurance-vie de Santé (+ 13,5 et + 22,3% respectivement) se portent bien.

Dans la branche Assurances dommages, 'l'impact des catastrophes naturelles a été inférieur au haut niveau constaté au 1er trimestre 2013', indique le groupe. En ce qui concerne l'Assurance-vie et Santé, les tendances favorables précédemment en place se sont maintenues, quand la Gestion d'actifs s'est comportée 'conformément aux anticipations'.

Le ratio de solvabilité du groupe a augmenté de trois points de pourcentage, à 185%.

En guise de perspectives, Allianz table toujours en 2014 sur un résultat opérationnel de l'ordre de dix milliards d'euros, à plus ou moins 500 millions d'euros près, mais ajoute désormais que 'le haut de cette fourchette semble à portée'. Cette nouvelle projection reste assortie des traditionnelles réserves quant à d'éventuelles catastrophes naturelles et/ou turbulences sur les marchés financiers.

Chez Bryan Garnier ce matin, les analystes saluent 'une solide performance' au 2e trimestre et le relèvement des prévisions. A l'achat sur la valeur, Bryan Garnier vise toujours 150 euros.


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