Alphabet (+10,1% à 1 246,50 dollars) émerge parmi les principales progressions de l’indice S&P 500 à la faveur de résultats particulièrement brillants. UBS estime qu’ils ont permis à la société-mère de Google de réfuter les arguments des investisseurs négatifs sur la valeur tant au niveau des revenus, des marges, du manque d’informations, que du rendement. Le chiffre d'affaires du deuxième trimestre a ainsi augmenté de 19% à 38,94 milliards de dollars, ressortant au dessus des attentes de Wall Street : 38,15 milliards de dollars.

Il a progressé de 22% hors impact des changes. La croissance a accéléré : elle s'était élevée à 19% au premier trimestre hors impact des changes. La croissance est plus conforme à celle à laquelle la firme Internet avait habitué les investisseurs ces dernières années et son ralentissement les avait inquiétés.

Sur cette période, la célèbre firme Internet a enregistré un bénéfice net de 9,95 milliards de dollars, soit 14,21 dollars par action, à comparer avec un bénéfice net de 3,195 milliards de dollars, soit 4,54 dollars par action, un an plus tôt. Il avait été pénalisé par une amende 5,1 milliards de la Commission européenne pour abus de position dominante pour Android. Le bénéfice par action est bien supérieur au consensus IBES s'élevant à 11,32 dollars.

Le groupe, accusé régulièrement d'être trop dépensier, a aussi surpris sur sa rentabilité opérationnelle. Elle est ressortie à 29% contre 28,5% attendus par JPMorgan.

Les analystes apprécient aussi les précisions apportées par le groupe à propos de ses activités. Le cloud évolue ainsi sur un rythme de revenus annuels d'au moins 8 milliards de dollars. Aucune information sur la taille de ce métier n'avait été donnée depuis le quatrième trimestre 2017.

Enfin, s'agissant du rendement, un programme de rachat d'actions de 25 milliards de dollars a aussi été autorisé.